Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2022

Mortelle est la nuit (Isaac Asimov)

Mortelle est la nuit.jpgLouis Peyton envisage d’assassiner un certain Albert Cornwell, fourgue à la petite semaine. Celui-ci lui dit connaître une cachette de « chante-cloches » qui se situerait quelque part sur la lune. Ils décident d’y partir en exploration le 10 août prochain. Peyton pilotera l’astronef et Cornwelle fera office de passager. Après plusieurs jours de recherches infructueuses, ils finissent par en découvrir une douzaine. Une vraie aubaine. Chacune peut rapporter cent mille dollars au minimum. Mais au moment de les charger, Peyton sort son fulgurateur et désintègre Cornwell. Comme ce crime est le premier qui soit perpétré sur notre satellite, l’inspecteur Davenport chargé de l'enquête demande conseil au Dr Urth, célèbre extraterrologiste… Edward Talliafero revient de la lune. Il retrouve ses amis, Kaunas, Ryger et Villiers, lequel leur fait part d’une découverte qui pourrait révolutionner les voyages spatiaux. Quelque temps plus tard, il est retrouvé mort d’une crise cardiaque. Ce décès lui semblant suspect, le doyen Mandel entame une enquête préliminaire auprès des trois amis avant de faire appel au fameux Dr Urth…

Cet ouvrage est un court recueil ne comportant que deux nouvelles (« Chante-cloche » et « Mortelle est la nuit ») relevant à la fois de la science-fiction et de l’enquête policière, cocktail assez peu fréquent s’il en est. Le lecteur devine que le grand Asimov a dû s’amuser à pasticher la célèbre Agatha Christie avec un certain Dr Urt dans le rôle d’Hercule Poirot. Le polar l’emportant sur la SF, le lecteur prendra un certain plaisir à suivre ces deux enquêtes presque parallèles. La seconde semble mieux menée que la première, car elle respecte tous les critères du genre avec fausses pistes, bras de fer psychologique et découverte surprenante du coupable après interrogatoires serrés. Amusant et divertissant, sans chercher plus…

3,5/5

08:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2022

Mougeons, moutruches et muselières (142)

Protocole anti-dictature.jpg

08:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

07/03/2022

Poèmes pour petits et grands (177)

Rosemonde gérard.jpgLes petits canards

 

Ils vont, les petits canards,

Tout au bord de la rivière,

Comme de bons campagnards.

Barboteurs et frétillards,

Heureux de troubler l’eau claire,

Ils vont, les petits canards.

 

Ils semblent un peu jobards,

Mais ils sont à leur affaire

Comme de bons campagnards

Dans l’eau pleine de têtards,

Où tremble une herbe légère,

Ils vont, les petits canards.

 

Marchant par groupes épars,

D’une allure régulière

Comme de bons campagnards ;

Amoureux et nasillards,

Chacun avec sa commère,

Comme de bons campagnards

Ils vont, les petits canards !

 

(Rosemonde Gérard)

08:26 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/03/2022

Le complot de la Réserve Fédérale (Anthony C. Sutton)

Le complot de la réserve fédérale.jpgEn 1910, six grands financiers (Aldrich, beau-père de J.D. Rockefeller, Paul Warburg, Davison pour la J.P .Morgan, Storey pour la Booker'sTrust, Vanderlip pour la National City Bank et Norton pour la First National Bank) se réunissent dans le plus grand secret sur l’île de Jekyll Island pour organiser une stratégie de mise en place d’un cartel de banques qui gérerait toute la finance américaine sous la forme d’une « Réserve Fédérale ». Et en 1913, le Congrès américain, sous l’impulsion de Wilson, remet tous les pouvoirs monétaires entre les mains de la Fed qui, en dépit de son nom, n’est pas fédérale mais privée et propriété exclusive de grands banquiers. Personne ne peut en surveiller les comptes. Aucun bilan n’est jamais publié. Elle a pourtant le monopole légal de toute la création monétaire américaine. En son temps, le président Jefferson avait bien senti le danger de cette main mise totale. « Je crois sincèrement que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour les libertés que n’importe quelle armée de métier », avait-il averti.

« Le complot de la réserve fédérale » est un essai historico-économique dans lequel le lecteur découvrira la longue évolution semée de krachs bancaires et de crises économiques dont on se demande s’ils ne furent pas organisés par ces mêmes banquiers pour parvenir à leurs fins. Le premier stade consista à passer d’une monnaie bien concrète d’or et d’argent à une monnaie papier reproductible à l’infini, ce qui se produisit au moment de la guerre de Sécession aux Etats-Unis et pendant la révolution française avec les « assignats ». Cette monnaie de singe produit automatiquement de l’inflation avec spoliation misère en prime. C’est en principe pour lutter contre cela que se créa cette Réserve fédérale tenue par des banquiers « au-dessus de tout soupçon ». D’abord pour une période définie puis « ad vitam aeternam ». Entre autre étrangeté, l’interêt des familles Roosevelt et Rockefeller pour un gouvernement totalitaire et oligarchique très semblable à ce que Karl Marx développait dans « Le Capital ». Toute individualité doit être noyée dans un collectif que dirige un groupe aristocratique élitaire qui conçoit et promulgue toute législation. C’est ce que développa Clinton Roosevelt dans son ouvrage « L’art de gouverner selon la loi naturelle » (1841) qui disparut fort opportunément des rayons de la bibliothèque du Congrès dans les années 50. Le but final des marxistes et des capitalistes étant de se débarrasser de la classe moyenne tout en préservant toujours l’oligarchie. À lire, si l’on veut comprendre quelque chose à notre réalité économique et aux enjeux géostratégiques actuels.

4,5/5

08:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2022

Pensées plus ou moins correctes (258)

VENT

« N’essaie pas de retenir le vent même s’il souffle au gré de ton désir. »

(Hafiz)

VENTRE

« Ventre vide est lourd fardeau. »

« Quand le ventre est plein, les oiseaux chantent et les hommes rient. »

(Proverbe australien)

« Ventre affamé n’a point d’oreille. »

Vandenberg.jpg« Ce sont les ventres pleins qui font les gens paisibles. Les rassasiés ne font jamais de révolution, ne réfléchissent jamais, ils se contentent de se laisser vivre… »

(Philipp Vandenberg)

VENUS

« Quand Vénus gouverne, Mars règne parmi les poussins. »

VER

« Si tu ne veux pas voir le ver qui est dans le fruit que tu manges, ferme les yeux. »

(Coran)

« Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t’écrase avec le pied. »

(Emmanuel Kant)

09:01 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2022

Mougeons, moutruches et muselières (141)

Efficacité du vaccin.jpg

08:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

03/03/2022

Les femmes d'amis (Georges Courteline)

Les femmes d'amis.jpgLavernée et Laurianne sont deux bons amis. Le second propose au premier de lui prêter sa maîtresse. Celui-ci se récuse sur le coup, mais après réflexion, finit par profiter d’une aubaine qui ne sera pas sans conséquence sur leur belle amitié… Obligé d’aller en province pour s’occuper de la succession d’un oncle, d'Audierne demande à son ami Castenet de chaperonner sa maîtresse Madeleine en l’emmenant, au concert, au théâtre ou à l’opéra, ce qu’il prend très à cœur. Mais rien ne se passe comme prévu… Le couple Aubry se compose de Bernard, solide gaillard rubicond et de Margot, son épouse pâlotte, maigrelette et souffreteuse qui semble ne s’intéresser à rien. Chaque année, elle séjourne quelques mois dans le Midi pour se refaire une santé. Mais une nuit, dans un hôtel d’Arles, Georges, ami du couple, fait une incroyable découverte… Le peintre Fabrice dispose du modèle idéal avec Henriette, femme d’un ami médecin. Il devient très vite son amant. Mais un jour, pour un mot de trop du peintre, celle-ci se sent insultée… Trielle vient de quitter sa maîtresse après 16 années de vie commune qu’il qualifie de « purgatoire ». Et voilà que se présente à son domicile le fils qu’ils ont eu ensemble…

« Les femmes d’amis » est recueil de nouvelles en deux parties. Les cinq de la première, toutes consacrées au thème du titre, sont les meilleures non pas pour leurs intrigues classiques tournant toutes sur le triangle vaudevillesque habituel (mari-femme-amant), mais pour leurs chutes surprenantes et surtout pour l’humour léger, la finesse des analyses psychologiques et le style enlevé de l’auteur. Les quatre suivantes, rassemblées sous le titre « Ombres et silhouettes », sont plus disparates, avec des intrigues un peu inférieures. On est plus dans les historiettes sans grande envergure que dans les nouvelles de qualité. Elles font même un peu « fonds de tiroirs ». Dommage, car les cinq premières valent vraiment le détour…

4/5

09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/03/2022

Bienvenue sur Déliciosa (Roman)

09:10 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/03/2022

Mougeons, moutruches et muselières (140)

Combien de temps?.jpg

12:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)