28/02/2022
La reine froide (Nouvelle)
Ouvrage disponible version papier et e-book
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27/02/2022
Poèmes pour petits et grands (176)
Contre les bûcherons de la forêt de Gastine
Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras !
Ce ne sont point des bois que tu jettes à bas ;
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force,
Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Forêt, haute maison des oiseaux bocagers
Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière
Plus du soleil d’été ne rompra la lumière.
Tout deviendra muet, Echo sera sans voix,
Tu deviendras campagne, et au lieu de tes bois
Dont l’ombrage incertain lentement se remue,
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue ;
Tu perdras ton silence, et haletants d’effroi,
Ni Satyres, ni Pans ne viendront plus chez toi.
(Ronsard)
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26/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (139)
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25/02/2022
Pensées plus ou moins correctes (257)
VANITE
« La vanité, c’est l’orgueil des autres. »
(Sacha Guitry)
« La vanité veut paraître, mais l’orgueil veut être. Seuls les grands orgueilleux sont capables d’humilité. »
(Pierre Gripari)
VARIETE
« La variété est la véritable épice de la vie. Qui lui donne toute sa saveur. »
(William Cowper)
VENGEANCE
« Se venger d’une offense, c’est se mettre au niveau de son ennemi. Pardonner, c’est se mettre au-dessus de lui. »
(Proverbe anglais)
« Le mépris efface l’injure plus vite que la vengeance. »
(Th. Fuller)
« L’eau ne reste pas sur les montagnes ni la vengeance sur un grand cœur. »
(Proverbe chinois)
« À l’égard de quelqu’un qui vous prend votre femme, la pire vengeance est de la lui laisser. »
(Sacha Guitry)
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24/02/2022
Sur les falaises de marbre (Ernst Jünger)
De retour de la guerre, le narrateur est venu se réfugier en compagnie de frère Othon dans un ermitage, le domaine de la Marina, au pied des falaises de marbre surplombant un très riant pays de vignobles qui n’est pas sans rappeler l’Italie. Ils y passent paisiblement leur temps à étudier, à lire des ouvrages anciens et surtout à herboriser dans la campagne alentour. La vieille Lampusa leur sert de cuisinière et de gouvernante très dévouée. Chaque soir, elle dépose au sol une jatte de lait pour nourrir tous les reptiles du voisinage, ce qui réjouit le petit Erion, lui-même fils de l’auteur et de Sylvia, fille de Malpusa, partie au loin « avec des étrangers ». Tout respirerait le calme et la sérénité si le Grand Forestier, sorte de potentat local qui tient sous sa férule un territoire voisin, n’avait eu l’intention de s’emparer de la Marina. Très vite, le pays s’embrase, il est en proie au chaos le plus total et à la violence la plus barbare. Les chiens rouges sont lâchés. Le prince est atrocement décapité. Que vont devenir les deux ermites ?
« Sur les falaises de marbres » est un roman poétique et onirique, parfois proche de l’hermétisme et que la critique s’accorde à considérer comme le chef-d’œuvre d’Ernst Jünger. Beaucoup de descriptions de paysages bucoliques. Une grande importance donnée à la botanique qui fut une des passions de l’auteur. Et en arrière-plan, la politique et la guerre dont Jünger fut un héros lors de la première et un observateur lors de la seconde. De là à voir dans cet ouvrage un roman à clé, à trouver tel ou tel dictateur de l’autre siècle sous le portrait du Grand Forestier, il y a un pas à ne pas franchir. Même chose pour cette étrange retour à une barbarie rouge. Est-ce l’allégorie de la montée du nazisme ou de la tentative ratée de la révolution spartakiste que combattit l’auteur ? Sans doute ni l’une ni l’autre ou les deux. Cet ouvrage doit rester mystérieux, empreint de symbolisme et de fantasmagorie. C’est d’ailleurs le point de vue exposé par Julien Gracq dans son excellente post-face où, après une brève biographie de l’auteur et un résumé quasi impossible de l’intrigue, il en arrive aux mêmes conclusions. Ce texte va bien au-delà de la réalité et des circonstances de lieu et de temps pour atteindre l’universel, la description de la fin d’un monde, d’un retour à une barbarie latente. Un conte philosophique puissant. Une fable romantique désabusée…
4,5/5
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23/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (138)
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22/02/2022
L'aéronaute embourbé (Témoignage)
Ouvrage disponible version papier
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version ebook
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21/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (137)
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20/02/2022
Un nouveau départ
Ouvrage disponible version papier et e-book
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19/02/2022
L'Eglise éclipsée (Georges Vinson)
Lors de son apparition à La Salette en 1846, Notre-Dame fit cette bizarre prédiction aux deux enfants qui l’écoutaient : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’anti-Christ. L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation… » Tout commença à la mort de Pie XII avec l’arrivée de Jean XXIII et avec le Concile Vatican II… Divers évènements étranges se produisirent. Pourquoi le cardinal Siri, dernier prélat nommé par Pie XII faillit par deux fois être placé sur le trône de Saint-Pierre en lieu et place d’abord de Paul VI, puis de Jean-Paul II ? Il aurait subi des menaces de mort pour lui-même et pour ses proches pendant le Conclave. De même, la mort rapide de Jean-Paul Ier reste difficilement explicable pour ne pas dire suspecte. De plus, Jean XXIII et Paul VI étaient francs-maçons de haut grade et Jean-Paul II, au départ comédien, était connu pour ses idées modernistes. Le déclin de l’Eglise, s’il est devenu criant depuis le Concile, ne datait pas d’hier. On peut remonter au schisme de l’Eglise orientale, à la Renaissance, au protestantisme et à la révolution de 1789 avec la constitution civile du clergé et le culte robespierriste de l'Etre Suprême qui devait se substituer à elle. Peu à peu, de théocentrique, la société devint anthropocentrique. Le bonheur ne devait plus être dans l’au-delà, mais sur terre, non pas après la mort, mais ici et maintenant. Pour ceux qui voulaient en finir avec le catholicisme, il ne restait plus qu’une dernière étape, s’emparer du Vatican…
« L’Eglise éclipsée » est un essai socio-religieux et théologique d’inspiration sédévacantiste écrit de façon anonyme (Georges Vinson n’a signé que la préface) et basé sur nombre de textes et de faits historiques. L’analyse s’arrête à la période Jean-Paul II. Les pontificats suivants, loin de redresser la barre, n’ont fait qu’aggraver la situation. Plutôt que de combattre de front l’Eglise, il valait beaucoup mieux la subvertir de l’intérieur, l’infiltrer à l’aide de séminaristes ou de jeunes prêtres acquis à la cause que l’on aiderait à franchir rapidement tous les échelons de la hiérarchie jusqu’à ce qu’ils deviennent cardinaux et donc électeurs d’un pape conforme à leurs idées. Même si le Christ a promis que les « portes de l’enfer » ne pourraient rien contre son Eglise, la lecture de cet ouvrage laisse une impression un brin amère d’autant plus dans la partie décrivant les positionnements des traditionalistes comme la Fraternité Saint-Pierre ou Saint-Pie X avec leurs reniements ou leurs louvoiements divers et variés. Intéressant néanmoins pour s’informer sur un sujet brûlant et crucial. Mériterait une mise à jour qui inclurait Benoît XVI et surtout François.
3,5/5
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