08/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (133)
08:31 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2022
Poèmes pour petits et grands (174)
Autour de moi
Autour de moi les bruits du monde
Babel au cœur des transistors.
J’ai bien du mal à les entendre.
Ont-ils raison, ont-ils tort ?
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des oreilles et ils n’entendent pas ?
Au cœur des rues, des magasins
Tout un peuple de frères en quête.
Faut-il, Seigneur, aller plus loin
Pour qu’en nos yeux danse la fête ?
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des yeux et ils ne voient pas ?
Parfois au son des tambourins
L’amour appelle des pas de fête.
Dans mon cœur, dans ma tête.
N’y pense plus jusqu’au matin.
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des pieds et ils ne dansent pas ?
Parfois il m’arrive de pleurer
Et mon cœur devient Sahel.
Le ventre creux des enfants noirs
Me fait honte quand vient le soir.
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des cœurs qui ne battent pas ?
(Robert Riber)
08:27 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2022
L'homme bicentenaire (Isaac Asimov & Robert Silverberg)
Andrew Martin est en consultation chez le robot chirurgien qui doit bientôt l’opérer. Il lui demande à brûle-pourpoint s’il ne préférerait pas être un humain, s’il n’en a pas assez d’obéir à n’importe quel ordre émanant de n’importe qui. L’autre lui répond qu’il est tout à fait satisfait de sa condition et que, s’il devait souhaiter quelque chose, ce serait de devenir un meilleur chirurgien, et rien d’autre. Andrew est lui-même un robot de ménage NDR au service de la famille Martin. Un jour, Petite Demoiselle lui donne un morceau de bois trouvé sur la plage et un couteau de cuisine. Il se met à sculpter un petit bijou très délicat. Monsieur n’en croit pas ses yeux. Il demande à Andrew de lui fabriquer d’autres objets en bois. Le robot devenu ébéniste de grand talent finit par demander à son maître de l’affranchir à la grande surprise de ce dernier. Et, au fil des années, Andrew continue à s’humaniser de plus en plus…
« L’homme bicentenaire » est excellent roman de science-fiction doublé d’un conte philosophique sur l’essence même de la nature humaine. Il pose toutes sortes de questions sur la notion d’intelligence, l’amour, la haine, les sentiments. Il aborde toutes les questions d’éthique et même la problématique du transhumanisme. Un homme augmenté, pourvu d’un nombre important de prothèses n’est-il pas déjà lui-même une sorte de robot ? Un robot « humanisé » doté d’un grand nombre d’organes biologiques ne peut-il pas revendiquer une certaine part d’humanité ? Peut-il ressentir des sentiments ? Le style est fluide, léger et très agréable à lire. On y sent l’influence de Silverberg. Un ouvrage de deux visionnaires très en avance sur leur temps. Une intrigue au dénouement prévisible bien sûr. Une histoire intéressante, divertissante, qui donne à réfléchir sur un thème d’autant plus pertinent à notre époque d’inscription du transhumanisme dans le concret.
4,5/5
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05/02/2022
Pensées plus ou moins correctes (255)
VACCIN
« Imaginez un vaccin tellement sûr que vous devez être menacé pour le prendre contre une maladie si mortelle que vous devez être testé pour savoir que vous l’avez. »
(Denis Rancourt)
VAINCRE
« À vaincre sans péril on triomphe sans gloire. »
(Corneille)
VAINQUEUR
« Le vainqueur est toujours conquis par sa conquête. »
« Ceux-là seuls qui se rallient aux vainqueurs sont des vaincus. La bourgeoisie se rallie toujours à tout. »
(Pierre-Antoine Cousteau)
09:18 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (132)
08:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
03/02/2022
Au-delà de l'affaire de la chloroquine (Didier Raoult)
Lorsque le professeur Didier Raoult tente de communiquer sur l’intérêt de soigner dès le début les malades du Covid avec de l’hydroxychloroquine et de l’azythromycine, toutes ses interventions sont aussitôt censurées sur FaceBook. Son équipe contacte le responsable, qui s’avère n’être autre qu’un journaliste du « Monde », pour obtenir des explications qui ne seront guère convaincantes. Puis Raoult commence à recevoir toutes sortes de menaces par téléphone et par SMS. Il porte plainte contre le principal auteur, le Professeur Raffi qui sera condamné à lui verser un chèque qu’il n’encaissera même pas. Ce collègue était pétri de conflits d’intérêts. Il avait touché la bagatelle de 600 000€ de Big Pharma. Puis c’est au tour du Conseil de l’Ordre des médecins de lui ordonner de faire silence complet sur son traitement. Mais, en tant qu’universitaire, sa parole est libre et garantie par la Constitution et par la Cour Européenne des droits de l’homme. Sur les plateaux de télévision et dans tous les médias, ses collègues stipendiés, assistés de journalistes tout juste capables de répéter la doxa officielle, se déchainent contre son traitement, le trainent dans la boue, l’insultent et l’invectivent. Et quand une étude bidon, menée par des étudiants sans diplômes et par une ancienne actrice porno, sort dans le « Lancet », c’est l’hallali. Le ministre se précipite pour interdire ce vieux médicament qui avait pourtant de bons résultats depuis 70 années…
Dans ce court témoignage (125 pages) bien documenté et parfaitement sourcé (nombreuses notes de bas de pages), le Professeur Raoult revient sur cette affaire de la Chloroquine qui relève rien de moins que du scandale. Il pointe du doigt les conflits d’intérêts pour ne pas dire la corruption des médecins de plateaux. Certains étaient si présents dans les petites lucarnes qu’on en était à se demander quand ils s’occupaient de leurs services. Il fallait absolument qu’il n’y ait pas de traitement, d’abord pour placer le coûteux Remdésivir inefficace et même dangereux (le pouvoir s’empressa d’en commander pour un milliard de doses), puis pour passer au « vaccin » qui, après quelques mois d’usage, s’avéra incapable d’empêcher de contracter la maladie ni de la transmettre, sans parler des effets indésirables. Preuve que toute cette gestion totalement orientée vers le profit maximal des laboratoires pharmaceutiques ne fut qu’un complet fiasco : tous les pays ayant utilisé la chloroquine comme l’Inde, les pays arabes, ceux du Maghreb et de l’Afrique noire (à l'exception de l’Afrique du Sud) ont obtenu de meilleurs résultats que ceux qui l’avaient interdite. Même chose pour tous les pays (comme la Suède) n’ayant ni masqué, ni confiné, ni instauré de couvre-feux. Ouvrage très facile à lire qui a le mérite de faire un point définitif sur cette affaire, même si Raoult, qui reste très mesuré dans ses propos et ne tombe jamais dans le « complotisme », démontre magistralement à qui a profité ce crime.
4,5/5
08:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2022
Lollyblog (Nouvelles)
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
09:13 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (131)
08:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)