31/05/2022
Mougeons, moutruches et muselières (166)
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30/05/2022
Diego Modena (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström", ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...
version papier
http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html
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28/05/2022
Le guérisseur de cathédrales (Philip K. Dick)
Joe Fernwright propose à de lointains IA des définitions de mots croisés bizarres ou des phrases sibyllines du genre « le persil perspicace se suce le pouce » ou « l’interjection n’a pas d’expérience ». L’interlocuteur n’a droit qu’à cinq petites minutes pour proposer une réponse ce qui arrive rarement. Bien que Joe soit l’un des meilleurs compétiteurs, il songe à quitter le Jeu. Il dispose d’une cagnotte de 65 pièces, soit 10 millions de dollars en timbres-primes qu’il distribue à des inconnus. Un jour, il reçoit un message anonyme : « Guérisseur de poteries, j’ai besoin de toi et je suis prêt à bien te payer. » Joe accepte la proposition. Et le voilà parti dans un vaisseau spatial vers la lointaine planète du Laboureur avec quelques autres recrutés comme lui par un certain Glimmung. Ils ont tous pour mission de renflouer la cathédrale Heldscalla puis de la reconstruire sur la terre ferme. Mais les « Kalendes », un livre saint et prophétique qui peut dévoiler le passé, le présent et le futur, leur prédit que l’œuvre échouera et que la plus grande partie des employés de Glimmung seront détruits…
« Le guérisseur de cathédrales » est un roman de science-fiction un peu particulier. Il parut sous différents titres et traductions. L’intrigue en est sombre et quasi désespérée. Il faut préciser que l’auteur traversait une période difficile quand il l’écrivit. Sa femme l’avait quitté et il souffrait de la prises de diverses substances peu licites. Le texte s’en ressent. Sans être abscons, il semble moins fluide et moins abouti que d’autres titres plus connus. Rien ne fonctionne dans cette mission de bras cassés. Glimmung se révèle une sorte de monstre doublé d’un second, un Glimmung noir qui n’est peut-être que la face cachée du personnage. De même, la cathédrale a son double maléfique. Et quand Joe, qui n’arrive à rien et sent que l’affaire tourne au vinaigre, veut quitter le groupe et revenir à ce qu’il sait le mieux faire, il ne produit plus rien de valable. Allégorie de la propre vie de Dick ? Sans doute. Cette histoire, qui peut aussi se lire comme un conte philosophique noir et désabusé, pose les thématiques de la vie, de l’amour, du sacrifice, de la réussite et de l’échec d’une existence entre autres. On peut aussi y voir un roman à clé. Intéressant donc, mais pas le meilleur opus du maître.
3/5
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27/05/2022
Poèmes pour petits et grands (185)
Ballade des pauvres gens
Rois, qui serez jugés à votre tour,
Songez à ceux qui n’ont ni sou ni maille ;
Ayez pitié du peuple tout amour,
Bon pour fouiller le sol, bon pour la taille
Et la charrue, et bon pour la bataille.
Les malheureux sont damnés, c’est ainsi !
Et leur fardeau n’est jamais adouci.
Les moins meurtris n’ont pas le nécessaire.
Le froid, la pluie et le soleil aussi,
Aux pauvres gens tout est peine et misère.
Le pauvre hère en son triste séjour,
Est tout pareil à ses bêtes qu’on fouaille.
Vendange-t-il, a-t-il chauffé le jour
Pour un festin ou pour une épousaille,
Le seigneur vient, toujours plus endurci.
Sur son vassal, d’épouvante saisi,
Il met sa main, comme un aigle sa serre,
Et lui prend tout, en disant : « Me voici ! »
Aux pauvres gens tout est peine et misère.
Ayez pitié du pauvre fou de cour !
Ayez pitié du pécheur qui tressaille
Quand l’éclair fond sur lui comme un vautour,
Et de la vierge aux yeux bleus, qui travaille,
Humble et rêvant sur sa chaise de paille.
Ayez pitié des mères ! Ô souci,
Ô deuil ! L’enfant rose et blond meurt aussi.
La mère en pleurs entre ses bras le serre,
Pour réchauffer son petit corps transi :
Aux pauvres gens tout est peine et misère.
(Théodore de Banville)
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26/05/2022
Mougeons, moutruches et muselières (165)
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25/05/2022
Pensées plus ou moins correctes (266)
« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »
(Sénèque)
« Quand on ne sait pas ce qu’est la vie, comment pourrait-on connaître la mort ? »
(Confucius)
« Une journée bien employée donne un bon sommeil. Une vie bien employée procure une mort tranquille. »
(Léonard de Vinci)
« La vie ne vaut pas la peine d’être vécue si ce n’est pour la brûler au service d’une grande cause. »
(José Antonio Primo de Rivera)
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23/05/2022
Discours sur la dette (Thomas Sankara & Jean Ziegler)
Le 29 juillet 1987, le jeune nouveau président du Burkina-Faso (ex-Haute-Volta) prononce un discours qui restera dans les annales devant tous les chefs d’États africains rassemblés dans l'Afrika Hall d’Addis-Abeba. Il surprend tout le monde quand il déclare que les dettes souveraines qui grèvent lourdement les économies de leurs pays ne pourront sans doute jamais être remboursées et ne devraient d’ailleurs ne pas l’être. En effet, par le biais des intérêts cumulés, cette dette finira par être payée plusieurs fois. Et chaque année, l’Afrique verse en remboursement beaucoup plus que le total de toutes les aides et subventions accordées par les gouvernements occidentaux. Il les exhorte donc à faire front commun pour obtenir cette annulation. Peu de temps plus tard, le 15 octobre de la même année, au cours d’un nouveau coup d’état militaire fomenté depuis l’étranger, il est renversé et assassiné par des soldats à la solde de son ami et rival Blaise Compaoré, lequel récupérera dans la foulée la présidence du pays.
Ce texte majeur est présenté dans un long prologue détaillé signé Jean Ziegler, lequel le replace dans le contexte de l’époque. Malgré une richesse évidente en matière premières, en ressources et en hommes, l’Afrique ne décolle toujours pas. Pire, elle semble régresser et s’enfoncer toujours plus dans la misère. Quelques potentats monopolisent les aides financières alors que le peuple souffre. Sankara, militaire honnête (il roule en R5 et n’abuse pas de l’argent du contribuable) et intelligent (il a déjà commencé à lancer tout un train de réformes capitales pour le pays), met le doigt sur le problème numéro un, la dette qui plombe toute l’économie du continent, qui empêche tout développement et réduit toute une partie de l’humanité au rang d’esclave perpétuel. Une analyse impitoyable. Un réquisitoire sans appel et toujours d’actualité contre un système international qui écrase l’Afrique. On a vu depuis que cette machine infernale n’épargnerait personne. À l’époque, seul François Mitterand était partisan de l’effacement de la dette. En Afrique, peu de chefs d’Etat étaient prêts à se libérer de cette tutelle, excepté Kadhafi. On sait que cela fut réglé de façon bien peu élégante. Le capitalisme mondialiste sauvage ne fit aucun cadeau !
4/5
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22/05/2022
Opération Baucent (Roman)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Operation-Baucent-Bernard-Viallet/d...
version ebook
https://www.amazon.fr/OPERATION-BAUCENT-Bernard-VIALLET-e...
08:44 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2022
Mougeons, moutruches et muselières (164)
08:33 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2022
L'accordéoniste (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström", ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...
version papier
http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html
08:52 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)