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20/08/2022

Un enfant sage (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog", ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

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19/08/2022

Mougeons, moutruches et muselières (190)

Un monde corrompu.jpg

08:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2022

Trois contes (Gustave Flaubert)

Trois contes.jpgFille de pauvres paysans normands, Félicité après quelques engagements malheureux comme fille de ferme a trouvé un certain équilibre et une certaine sécurité chez Madame Aubain où elle sert de domestique depuis si longtemps qu’elle semble faire partie des meubles. Elle s’attache à la fille de sa patronne, mais après son décès, reporte toute son affection sur un joli perroquet… Fils d’un grand seigneur, Julien est promis à un bel avenir. Mais, à force de chasser et de tuer des animaux, il prend tellement le goût du sang qu’il prend un malin plaisir à pratiquer de véritables carnages avant d’en arriver à tuer père et mère sur un coup de folie. Pour expier son forfait, il part sur les chemins, pieds nus, tout juste revêtu d’une robe de bure. Il finit par s’installer sur la rive d’un fleuve et par se dévouer comme passeur bénévole… En Galilée, le tétrarque Hérode Antipas craignant pour son pouvoir, a fait arrêter et jeter dans un cul de basse fosse Ioakannan, prophète connu sous le nom de Jean le Baptiste. Ce petit potentat local est sous la coupe de son épouse Hérodias qui déteste le prédicateur. Et voilà que se présente le Consul Vitellius qu’il a convié à un grand banquet dont il espère beaucoup…

« Trois contes » est un recueil de textes relativement courts et bien rythmés qui pourraient représenter la quintessence de l’œuvre et des thèmes de Flaubert. On y retrouve son goût de l’histoire ancienne, des légendes, de la mythologie et de la vie des petites gens. Son style inimitable, peut-être un brin trop descriptif et trop attaché au détail et à la précision, mais si plein de charme et d’efficacité narrative. Tout comme Balzac, Maupassant ou Zola, Flaubert transcende les époques, il est intemporel et même au-delà du temps et des modes. Le lecteur pourra toujours trouver un immense plaisir en lisant des nouvelles si bien écrites et en particulier la première « Un cœur simple » pour la personnalité attachante de Félicité, la très dévouée servante…

4,5/5

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17/08/2022

Poèmes pour petits et grands (193)

Xavier Privas.jpgLa révolte

 

Quand tel l’ouragan soudain déchaîné,

La Révolte entonne un chant d’épouvante,

Quand par ses éclairs le ciel sillonné

Jette dans la nuit sa lueur sanglante,

Pour les remplacer par la vérité,

Quand elle détruit le faux et l’injuste,

Quand elle combat pour la Liberté,

La Révolte est juste !

 

Quand, tel le torrent soudain furieux,

La Révolte épand ses flots sur la terre,

Quand son bond sublime et victorieux

Couche les Puissants devant sa colère,

Quand, pour mettre fin à l’iniquité,

Elle anéantit, efface et nivelle,

Quand elle combat pour l’Egalité,

La Révolte est belle !

 

Quand tel l’incendie éclatant soudain,

La Révolte étreint les esprits, les âmes,

Quand elle assainit l’édifice humain

Par les baisers purs de ses nobles flammes,

Quand pour faire entendre un cri de Bonté,

Elle étouffe pleur, sanglot, douleur, plainte,

Quand elle prédit la Fraternité,

La Révolte est sainte !

 

(Xavier Privas)

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16/08/2022

Mougeons, moutruches et muselières (189)

Vaccin démocratie.png

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15/08/2022

Pensées plus ou moins correctes (274)

Tao.pngVOIE

« Un disciple demande à un vieux maître :

— Qu’est-ce que la voie ? (le Tao)

— Ton esprit de chaque jour, répond le vieux maître. Quand j’ai faim, je mange ; quand je suis fatigué, je dors.

Surpris, le disciple interroge encore :

— N’est-ce pas là ce que chacun fait ?

— Non : la plupart des êtres ne sont jamais présents dans ce qu’ils font. L’homme vraiment accompli se reconnaît à ce qu’il n’a plus l’esprit divisé. »

(Conte taoïste)

VOIR

« Le peu que nous voyons tient au peu que nous sommes. »

(Chesterton)

« Quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis bien content de penser ce que je pense. »

(Fernand Raynaud)

« Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. »

(Charles Péguy)

VOITURE

« Je finirai par croire que les hommes mettent dans leur voiture autant d’amour propre que d’essence. »

(Pierre Daninos)

« Autrement dit, si j’avais la voiture de tout le monde, je n’aurais les ennuis de personne. Mais avec la voiture de personne, j’ai tous les ennuis du monde. »

(Pierre Daninos)

VOIX

« Il faut peser les voix et non les compter. »

(Joseph de Maistre)

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14/08/2022

Le système dette (Eric Toussaint)

Le système dette.jpgDe tous temps, la dette a été utilisée comme moyen de domination, d’asservissement et de spoliation des peuples. Récemment, plusieurs pays d’Amérique latine, la Tunisie, l’Egypte et la Grèce en ont été les dernières victimes. Mais cette dictature de la dette n’est pas inéluctable. En deux siècles plusieurs états ont été capables d’annuler la leur avec succès. Le Mexique, les Etats-Unis, Cuba, le Costa Rica et la Russie soviétique ont procédé à cette répudiation. Quand on sait que nous ne remboursons que les intérêts, qu’il faut en permanence reprendre de nouveaux emprunts pour assurer le remboursement des précédents et qu’au fil des ans, les intérêts accumulés représentent plusieurs fois les sommes empruntées, on en arrive à dénoncer tout un système pervers et même à parler de « dette odieuse » dans certains cas…

« Le système dette » est un essai économique très focalisé sur l’histoire économique des deux derniers siècles. C’est un ouvrage captivant donnant au lecteur toutes les clés pour comprendre cette mécanique implacable mise au point par les banquiers centraux ainsi que l’évolution du monde capitaliste à cette époque, sa dérive de capitalisme entrepreneurial en capitalisme de pure spéculation et prédation. L’auteur s’attache particulièrement aux cas de la Grèce, mise sous tutelle, asservie économiquement plusieurs fois au cours de son histoire, de celui du Mexique avec toutes ses difficultés à briser ses chaînes et de celui de l’URSS avec l’interminable affaire des emprunts russes. Autant le lecteur comprendra bien l’alliance entre banquiers centraux et gouvernements des grandes puissances occidentales (Grande-Bretagne, Etats-Unis, France et dans une moindre mesure Allemagne) dans le but d’étendre leur puissance, d’exploiter les ressources du tiers-monde, et de dominer pour à terme coloniser, autant il reste peu explicite sur les raisons pour lesquelles cette dette s’est généralisée peu à peu au monde entier dès la fin de la seconde guerre mondiale et à partir de 1973 en France (Loi Pompidou-Giscard). Qui menait vraiment l’attelage « banquier-politicien » ? L’ouvrage se termine sur un grand tableau récapitulatif de tous les pays ayant rejeté d’une manière ou d’une autre ces dettes « odieuses ». L’auteur, brillant économiste belge favorable à l’effacement total de la dette du tiers-monde, ne va pas jusqu’à envisager l’éventualité d’une répudiation plus générale…

4/5

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13/08/2022

Mougeons, moutruches et muselières (188)

Les masques.jpg

08:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

12/08/2022

G-Warriors (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/G-WARRIORS-Bernard-VIALLET-ebook/dp...

08:29 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/08/2022

Les chemins de Katmandou (René Barjavel)

Les chemins de Katmandou.jpg1968 : toute une jeunesse occidentale se dresse un peu partout contre l’ordre ancien… Un soir, dans le brouillard londonien, Jane, violée par un inconnu, tente de se suicider. Sven, jeune suédois en rupture de ban, la repêche dans la Tamise avant d’essayer de lui redonner goût à la vie. Jane accepte de faire équipe avec lui ainsi qu’avec Harold, italo-irlando-américain barbu et chevelu qu’elle prend pour amant. Tous trois décident de partir s’installer à Katmandou, Eldorado des routards. Pendant ce temps, à Paris, Olivier, très impliqué dans le mouvement estudiantin, est recherché par la police suite à une bagarre ayant mal tourné. Il envisage de quitter au plus vite Paris pour aller à Katmandou retrouver son père qui l’a abandonné à sa naissance et auquel il veut rappeler ses devoirs, surtout pécuniaires. Il abuse d’une association humanitaire pour se faire offrir le billet d’avion. Et c’est en terminant son périple à pied qu’il rencontre le trio de hippies. Pour Jane et Olivier, c’est l’amour au premier regard. Malheureusement Jane est un peu beaucoup accro à toutes sortes de produits illicites. Elle ne se contente pas de fumer des joints, elle passe vite à la cocaïne puis à l’héroïne. Olivier n’aura de cesse de se procurer de l’argent pour essayer de la tirer de là…

« Les chemins de Katmandou » sont un roman tiré du scénario du film éponyme que Barjavel écrivit en collaboration avec Cayatte. À l’époque, il ne convainquit pas vraiment le public qui pouvait comparer avec « More » de Barbet-Schroder disposant de la bande musicale aussi planante de magnifique signée Pink Floyd ou de « Panique à Needle Park », œuvre magistrale et criante de vérité et de réalisme. L’équivalent français semblait bien fade et bien inférieur avec son côté carton-pâte, ses acteurs peu crédibles (Renaud Verley inexpressif, Gainsbourg jouant faux et Birkin, jolie et solaire, mais incapable de rendre la déchéance de sa fin) sans parler des décors trop léchés, des prises de vues d’un Népal de carte postale et d’une bande-son quelconque. Le livre de Barjavel est bien meilleur. Il évite tous les écueils qui firent sombrer le film, explique nettement mieux les tenants et aboutissants de cette histoire, est beaucoup plus noir et beaucoup plus explicatif (en particulier sur le destin de Jane et les raisons de sa dérive, certains événements ayant été sans doute volontairement édulcorés par crainte de la censure). Au total, un bon Barjavel, pas le meilleur bien entendu, mais toujours agréable à lire car fort bien écrit et donnant beaucoup à réfléchir sur la génération « Peace and Love » et sur l’atroce réalité du monde de la drogue.

4,5/5

08:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)