07/05/2023
Poèmes pour petits et grands (220)
Sagesse des Indiens
Ainsi nous considérons votre offre d’acheter notre terre.
Si nous décidons d’accepter, j’y mettrai une condition :
L’homme blanc doit traiter les animaux de ce pays
Comme ses frères.
Qu’est l’homme sans les animaux ?
Si tous les animaux disparaissaient,
L’homme mourrait de solitude !
Car quoi qu’il arrive aux animaux,
Cela arrive bientôt aux hommes…
Enseignez à vos enfants
Ce que nous avons enseigné à nos enfants,
Que la Terre est notre mère.
Quoi qu’il advienne à la Terre,
Ainsi en adviendra-t-il aux fils de la Terre…
Ceci nous le savons :
La Terre n’appartient pas à l’homme,
L’homme appartient à la Terre…
Nous ne comprenons plus
Lorsque les buffles sont tous massacrés,
Les chevaux sauvages tous dressés…
Où donc est l’ours ? Parti !
Où donc est l’aigle ? Parti !
(Chef Sealth, tribu Squamish)
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06/05/2023
Mougeons, moutruches et muselières (263)
08:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2023
Pensées plus ou moins correctes (300)
ANIMAL
« Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis ».
(George-Bernard Shaw)
« De tous les animaux, l’homme est le plus docile. Les autres ont besoin qu’on les pousse, qu’on les encadre, qu’on les fouette, qu’on les tire jusqu’au lieu de leur mort. Avec lui, il suffit d’une chanson, d’un mot d’ordre, d’un bout de papier grand comme la main — et il court à la boucherie. »
(Jean Anglade)
ANTISOCIAL
« Etre antisocial dans un monde rempli de gens conformistes est un signe d'intelligence. »
(Nikola Tesla)
APPEL
« Après l’appel de l’hiver 54 et ce qu’on a appelé l’insurrection de la bonté, je me suis fait l’effet d’un gosse qui, ayant joué sous la table, aurait appuyé sur un bouton et fait sauter la bombe atomique. »
(Abbé Pierre)
APPETIT
« La société est divisée en deux classes : ceux qui ont plus de dîners que d’appétit et ceux qui ont plus d’appétit que de dîners. »
(Chamfort)
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04/05/2023
La voie du retour à la nature (Masanobu Fukuoka)
Masanobu Fukuoka, le célèbre fermier philosophe japonais, nous propose dans cet ouvrage de réunifier Dieu, la nature et l’homme. Encore faut-il bien définir ce qu’est Dieu, ce qu’est la nature et ce qu’est l’homme. Si l’homme ne se sauve pas lui-même en s’efforçant d’arrêter d’abimer la nature, personne ne le fera à sa place… Fort du succès de son livre « La révolution d’un seul brin de paille », il donne des interviews, des conférences et est invité un peu partout. « C’est une chose merveilleuse d’être tout simplement vivant », dit-il dans l’une d’elles. Il visite les Etats-Unis deux fois autant sur la côte est que sur la côte ouest. Pour lui, la Californie est en passe de devenir un désert alors que le Japon qui jouit d’une exposition géographique et d’une roche-mère semblables, profite encore d’un climat tempéré et de quatre véritables saisons et ne redoute pas une élévation exponentielle des températures en raison d’une agriculture plus traditionnelle. Il voit les causes du phénomène dans l’élevage extensif des débuts qui a commencé par appauvrir les sols, puis dans la monoculture avec engrais chimiques et pesticides qui a achevé de les stériliser. Il constate ensuite des faits semblables en Europe où il rencontre un succès d’estime alors qu’il se déplace partout simplement vêtu de l’habit traditionnel du paysan japonais avec socques de bois aux pieds…
« La voie du retour à la nature » est un essai composé de nombreuses parties. On y trouve deux introductions une pour l’édition européenne et une autre pour la japonaise. En plus d’interviews et de compte-rendus de ses visites aux États-Unis, en Europe et en Afrique (où il tentera d’appliquer ses méthodes en Somalie), le lecteur trouvera des chapitres sur certains problèmes spécifiques comme la rouille des pins japonais en raison de la disparition d’un champignon mykhoryse indispensable à la survie de l’arbre, ou une présentation succincte de son procédé qui va bien au-delà du simple bio et même de la fameuse permaculture. Fukuoka ne laboure jamais. Il se contente de semer à la volée du trèfle, puis de l’orge, puis du riz et laisse la nature faire. Il est même persuadé qu’il est possible de venir à bout de la désertification et de la stérilisation des terrains en semant massivement pour que tout finisse peu à peu par reverdir. Cette agriculture naturelle est en fait un retour aux sources, un laisser-faire de la nature et un non-interventionnisme de l’homme. Il est persuadé que les méthodes modernes de culture sont particulièrement nocives et ne mèneront qu’à la catastrophe sous toutes les latitudes. Il n’a qu’un regret : ne pas avoir été suffisamment entendu, ne pas avoir vraiment eu de disciples. Il compare les attitudes des Occidentaux et celles des Japonais trouvant ceux-ci nettement moins coopératifs que ceux-là ! Livre intéressant surtout pour son aspect pratique plus que pour ses aspects philosophiques et ses développements très personnels sur Dieu, la nature et l’homme.
4/5
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03/05/2023
Mougeons, moutruches et muselières (262)
Quand le peuple n'a plus que des casseroles pour se faire entendre d'un pouvoir hautain et autiste !!!
09:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2023
La pandémie (Roman)
Ouvrage disponible version papier et e-book
09:00 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2023
Le mythe de la singularité (Jean-Gabriel Ganascia)
D’après Stephen Hawking, physicien et cosmologiste britannique de renom, les technologies de l’intelligence artificielle pourraient très vite devenir incontrôlables au point de mettre en péril l’avenir de l’humanité entière. D’autres savants réputés comme Max Tegmark et Franck Wilizek du MIT ainsi que Stuart Russell, spécialiste de l’IA à l’université américaine de Berkeley partagent cette inquiétude. L’IA pourrait même « conduire à l’extinction pure et simple de la race humaine. » Déjà aujourd’hui Big Data parvient à gérer des masses incroyables de données. Rien que le poids des Twitts échangés quotidiennement par les utilisateurs de Twitter se compte en téraoctets. Pour Facebook, il s’agit de 500 To par jour, soit l’équivalent en quantité d’informations de dizaines de Bibliothèques Nationales de France ! Et pour le web dans son ensemble, on compte qu’il a stocké environ 7 zettaoctets en 2015 et 7 milliards de téraoctets en 2020, soit la valeur de 1,5 milliards de fois le contenu de la dite BNF ! Jusqu’où cela va-t-il aller ? Un jour, les ordinateurs arriveront-ils à devenir autonomes, pourront-ils se passer de nous et agir jusqu’à dominer le monde à nos dépens ? Ils sont déjà presque partout. Dans l’avenir le seront-ils encore bien plus, jusqu’à s'immiscer sous notre peau et peut-être dans notre cerveau, nous transformant en homme-machine, en cyborg, en semi-robot capable de prouesses spectaculaires, mais sans âme ni conscience ?
« Le mythe de la singularité » est un essai scientifique sous-titré « Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? », qui s’attaque à une question fondamentale, celle de l’avenir de l'humanité après la révolution informatique. L’auteur semble partir sur une recension assez exhaustive de tous les dangers d’un développement exponentiel de ces techniques avant de tenter de démontrer leur innocuité, sans y parvenir d’ailleurs. Et, finalement, de conclure sans conclure ! De sorte que, ayant achevé la lecture de cet ouvrage intéressant par ailleurs, le pauvre lecteur reste sur sa faim. L’étude de l’impact des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), sur les sociétés humaines, celui du déclin irréversible du pouvoir des états qui n’ont plus grand-chose de souverains et surtout l’histoire, le développement et les risques de la généralisation des crypto-monnaies, laissent énormément à désirer. Ces sujets étant beaucoup trop vite survolés. Au total, un livre ambitieux, un peu fourre-tout et qui reste trop souvent à la surface des choses. Donc finalement assez décevant, même si le lecteur y apprend pas mal de choses sur cette fameuse pseudo intelligence qui n’a peut-être pas que de bons côtés !
3,5/5
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