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21/08/2024

Mougeons, moutruches et muselières (410)

Incompétent.jpg

08:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

20/08/2024

La reine froide (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

08:17 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

19/08/2024

Mal à droite (Nicolas Bonnal)

Mal à droite.jpgDepuis 1945, l’Occident est en pleine dégringolade. Il semble frappé de sénescence, d’impuissance et d’aboulie. Industriellement, il ne produit plus grand-chose. Intellectuellement, ce n’est guère mieux. Les écrans et les smartphones transforment peu à peu les gens en zombies. La sottise règne partout. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux et Internet ont détruit toute l’industrie culturelle, réduit l'information aux agissements ridicules des « people » et autres « influenceurs de TikTok », ont désexualisé les rapports humains et accompli la même destruction puissance 100 ou 1000 que celle de l’imprimerie qui fut responsable en son temps d’une bonne vingtaine de guerres civiles, dites « guerres de religion », de révolutions, de massacres à grande échelle et de la dépopulation d’une grande partie de l’Europe. Sommes-nous en train de vivre « une apocalypse molle et grise » comme l’annonce l’auteur ?

« Mal à droite » est un court essai (144 pages seulement) de sociologie politique sur un ton de pamphlet tonitruant et fortement désabusé. Pour Bonnal, tout est foutu. Rien ne va plus. Et nos vieilles civilisations responsables de tous les maux de la planète ne s’en sortiront pas. L’ouvrage qui se lit plus vite qu’un roman a d’ailleurs pour sous-titres « Symphonie pamphlétaire en quatre mouvements » et « Lettre ouverte à la vieille race blanche et à la droite fille de joie ». Tout est dit. Un lecteur un tantinet plus optimiste pourrait objecter que tout ce qui est excessif est insignifiant et aussi que le pire n’est pas toujours certain. Et pourtant, cette lecture le bousculera et poussera dans les derniers retranchements. L’auteur, fin lettré, moraliste et observateur perspicace en appelle aux plus grands auteurs (Virgile, Ovide, Poe, Molière, Balzac, etc) pour étayer son propos. Il multiplie aussi les citations en latin qui ne sont traduites qu’en fin d’ouvrage, histoire de nous montrer que ce que nous vivons n’a rien de vraiment nouveau sous le soleil (« Nihil novi sub soli », ouaf, ouaf !). Il ne cache pas non plus sa nostalgie pour le régime soviétique qu’il juge plus sain et moins destructeur pour l’intelligence et le moral des troupes que notre néo-libéralisme. Il se réfère beaucoup à Karl Marx, Nietzsche et Debord tout en se présentant comme « anarchiste de droite ». C’est coruscant et ça donne à réfléchir. D’autant plus que publié en 2010, l’ouvrage n’a pas vieilli du tout si on ne tient pas compte de son point de vue sur les guerres. La situation actuelle aurait même empiré avec les nouvelles crises et autres poudrières. Terrible constat.

4,5/5

08:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2024

Mougeons, moutruches et muselières (409)

En France.jpg

08:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

17/08/2024

Poèmes pour petits et grands (266)

J P Siméon.jpgSaisons

 

Si je dis

Les corbeaux font la ronde

Au-dessus du silence

Tu me dis c’est l’hiver.

 

Si je dis

Les rivières se font blanches

En descendant chez nous

Tu me dis le printemps

 

Si je dis

Les arbres ont poussé

Leurs milliers de soleils

Tu me dis c’est l’été.

 

Si je dis

Les fontaines sont rousses

Et les chemins profonds

Tu me diras l’automne.

 

Mais si je dis

Le bonheur est à tous

Et tous sont heureux

Quelle saison diras-tu ?

 

Quelle saison des hommes ?

 

(Jean-Pierre Siméon)

08:54 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/08/2024

Un femme à Berlin (Anonyme)

Une femme à Berlin.jpgDans les derniers jours de la seconde guerre mondiale, une jeune Berlinoise d’une trentaine d’année, ancienne employée d’une maison d’édition, subit bombardements sur bombardements, cachée dans une cave sous son immeuble en compagnie de compatriotes aussi terrorisés qu’elle-même. Ce sont les ultimes combats. Hitler s’est suicidé dans son bunker. L’armée rouge s’est emparée de la ville. La jeune femme passe son temps entre cet abri et l’appartement d’une veuve qui l’a recueillie, vu que le sien, au dernier étage, a le toit percé et les carreaux brisés. Il n’y a plus grand- chose à manger et ni eau, ni gaz, ni électricité dans les appartements. Il faut aller chercher de l’eau à une pompe, dans une cour, trimballer les seaux et faire d’interminables queues devant les dernières boutiques pour quelques pauvres denrées comme du gruau d’orge, des pois, des flocons d’avoine ou de la margarine. Les Berlinois manquent de tout. Ils survivent misérablement, dans la peur, le froid, la saleté et la faim. La mort rôde partout. La ville n’est plus qu’un champ de ruines. On enterre les cadavres n’importe où et n’importe comment. Et tout s’aggrave encore avec l’arrivée effective des soldats russes qui veulent boire le maximum de schnaps, se livrer au pillage et abuser sexuellement de toutes les femmes allemandes qu’ils peuvent trouver. La malheureuse sera extraite de la cave où elle avait trouvé refuge. Personne ne lui viendra en aide. La porte blindée se refermera derrière elle. Et trois Russes la violeront dans l’escalier d’accès…

« Une femme à Berlin » est un témoignage glaçant, basé sur un journal intime rédigé entre le 20 avril et le 22 juin 1945. Son auteure a tenu à rester anonyme et il n’a été publié qu’après son décès.. Son récit très bien écrit et particulièrement émouvant garde une certaine distance vis-à-vis de toutes les horreurs qu’elle raconte. Malgré tout ce qu’elle doit subir, elle garde une grande dignité. Elle note tout sans doute pour exorciser le mal. C’est une sorte de thérapie qui va l’empêcher de sombrer dans la folie et l’empêcher d’en arriver au suicide comme ce fut le cas de nombre de ses consœurs. Le livre ne contient pas la moindre trace de haine. Même ses pires agresseurs sont présentés pour ce qu’ils sont, de pauvres moujiks bruts de décoffrage, éloignés de leurs familles depuis des mois. Etant la seule personne de l’immeuble à parler un peu de russe, elle servira d’interprète et de fusible et sauvera même la vie d’une autre femme. Elle saura aussi finir par « choisir » ses « partenaires » en accueillant des gradés un peu plus humains pour se prémunir de la soldatesque éméchée. Le lecteur découvrira avec surprise beaucoup de choses étonnante sur cette période dramatique assez courte (environ deux mois) et en particulier la vitesse avec laquelle les Berlinois ont commencé à remonter la pente grâce à un travail acharné de déblayage et de remise en état des principaux services. Un document exceptionnel. Du vécu, et sans pathos…

4,5/5

08:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/08/2024

Pensées plus ou moins correctes (346)

Ambrose Bierce.jpgCOMESTIBLE

« Comestible (adj). Bon à manger et facile à digérer ; tel est le cas d’un ver pour un crapaud, d’un crapaud pour un serpent, d’un serpent pour un porc, d’un porc pour un homme, d’un homme pour un ver. »

(Ambrose Bierce)

COMMANDER

« Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir. »

(Friedrich Nietzsche)

COMMENCEMENT

« Le plus grand arbre est né d’une graine menue; une tour de neuf étages est partie d’une poignée de terre. »

(Lao-Tseu)

« Si vous cherchez la source du fleuve Yoshino, vous la trouverez dans ces gouttes d’eau sur la mousse. »

(Proverbe japonais)

08:40 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

14/08/2024

Mougeons, moutruches et muselières (408)

Gauchiste.jpg

08:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

13/08/2024

Esprit es-tu là ? (Hubert Monteilhet)

Esprit es-tu là _.jpgEn raison de sa bonne conduite, un jeune voyou, Jean-Pierre Desormières, doit sortir de prison avant la fin de sa peine. Il a la surprise de voir débarquer dans sa cellule Juliette Sarlat, ministre de la condition carcérale, accompagnée de journalistes. Elle est venue le féliciter et l’encourager à entreprendre une bonne réinsertion tout en s’offrant un petit coup de pub par la même occasion. Le jeune délinquant sans scrupule en profite pour dérober discrètement le trousseau de clés de la ministre. À peine dehors, il file dans son riche appartement situé dans un des plus beaux quartiers de la capitale, lui dérobe plusieurs tableaux de maîtres ainsi que divers objets de grande valeur. Et, au lieu de filer sans demander son reste, il a le culot de taper l’incruste, d’exiger le silence de la ministre en lui faisant craindre un scandale qui lui ferait perdre son poste ainsi qu’une place de secrétaire particulier grassement payé à ne rien faire. Et pour couronner le tout, il abuse sexuellement de la malheureuse sans lui demander le moindre consentement. Ne sachant comment se débarrasser d’un tel escroc, Juliette, volée, violée et abusée, récupère un chien-loup de gendarmerie, animal redouté par Jean-Pierre, histoire d’essayer de reprendre un peu le contrôle de la situation. Mais l’animal a un comportement bizarre. Il s’agite devant la tombe du défunt mari de la ministre alors qu’il ne l’a jamais connu. Et un guéridon ayant appartenu à Talleyrand, « le diable boiteux », se met à taper tout seul dans l’appartement. L’esprit qui l’anime déclare s’appeler « Werewolf », c’est-à-dire « Loup-Garou ».

Edité en 1977 dans la série « Sueurs froides » de Denoël, « Esprit es-tu là ? » est plus un roman social voire une fable satirique qu’un roman policier dans le sens classique du terme. Avec une plume incisive, élégante et une grande liberté de ton, Hubert Monteilhet se sert du prétexte de cette histoire un peu étrange pour décrire quelques figures de la société de son temps (giscardien) avec tous leurs travers (cupidité, mensonge, prétention, crédulité idiote et autres). Tous les personnages sont amoraux. Le lecteur ne peut même pas avoir de l’empathie pour la victime principale, car elle n’est pas meilleure que son bourreau qui reste une véritable crapule. Même si l’intrigue est relativement originale, l’histoire reste un peu cousue de fil blanc et cette affaire de spiritisme bidon assez « capillotractée ». La fin, qui tourne même au bricolage faussement technique, semble un brin décevante. Et pourtant, le lecteur d’aujourd’hui peut éprouver un véritable plaisir à lire ou relire ce roman en raison de l’humour mordant, frondeur, insolent dont fait preuve cet auteur un peu oublié, proche en esprit de Jean Dutourd et même d’Alphonse Boudard, de Frédéric Dard, de Michel Audiard, voire d’Albert Simonin avec en prime la finesse un brin licencieuse d’un libertin du XVIIIe. Il y a aussi du Laclos chez lui. Il faut lire ou relire Monteilhet, ne serait-ce que pour retrouver une liberté d’esprit qu’on peut croire à jamais disparue !

4/5

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12/08/2024

Les décroissants (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.thebookedition.com/fr/les-decroissants-p-3853...

09:04 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)