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11/01/2022

Mougeons, moutruches et muselières (124)

On est beaucoup.jpg

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10/01/2022

Carlito (Nouvelle)

08:31 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/01/2022

Mougeons, moutruches et muselières (123)

Vacciner peut tuer.jpg

08:36 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2022

Agent orange, apocalypse Vietnam (André Bouny)

Apocalypse.jpgLa guerre du Vietnam fut un conflit interminable qui dura trente ans. Tout d’abord avec la France qui envoya 150 000 hommes et quitta le terrain après la défaite de Dien-Bien-Phu puis avec les États-Unis qui déployèrent un million de combattants et ne lésinèrent sur aucun moyen, même les plus barbares, avant d’abandonner en 1975. Ainsi larguèrent-ils sur le pays la bagatelle de 7 millions de tonnes de bombes de toutes sortes (dont le napalm, le phosphore blanc et les obus à fragmentation) soit trois fois plus que tout ce qui fut déversé sur l’Europe et l’Asie au cours de la seconde guerre mondiale. L’arme la plus terrible fut l’Agent orange, un défoliant à base de dioxine, fabriqué par Dow Chemicals, Monsanto et quelques autres, qui transforma des millions d’hectares de jungle en désert pour pouvoir plus aisément débusquer les soldats Viet-Congs. Au total, cent millions de litres de ce poison furent pulvérisés sur le pays, polluant les terres, les rizières, les cours d’eau et les nappes phréatiques pour des années. Un biocide dantesque sans oublier un coût humain monstrueux. 4,8 millions de Vietnamiens et des dizaines de milliers de GI's y furent exposés et développèrent toutes sortes de cancers et autres maladies graves. Les femmes se mirent à accoucher de bébés mort-nés, difformes, hydrocéphales, aveugles, sans bras, sans jambes, etc. Et cela continue encore et encore, sans doute tant que tout le pays ne sera pas dépollué !

La lecture de cet essai ne peut laisser personne indifférent. C’est un véritable coup de poing au plexus solaire ! Comment un pays libre, démocratique, toujours dans le camp du bien et du juste, a-t-il pu se livrer à pareilles monstruosités ? Comment a-t-il pu bafouer tous les traités internationaux sur la guerre et ne jamais reconnaître ses torts, même du bout des lèvres ? Tous les recours auprès des juridictions américaines pour obtenir réparation des préjudices subis ont été rejetés. Les 70 000 vétérans atteints dans leur chair ne reçurent en compensation que des indemnisations dérisoires (de 250 à 13 000 dollars). Pire, cette horrible méthode de défoliation ne fut pas unique. Des millions de palmiers dattiers subirent le même sort pendant la guerre d’Irak tout comme des milliers d’hectares de jungle en Colombie. L’ouvrage est illustré par de très nombreuses photos dont la vision est à déconseiller aux âmes sensibles. Le lecteur ressort de cette lecture d’autant plus révolté et écœuré qu’il sait que ce véritable crime contre le génome humain signé JFK n’est pas près d’être sanctionné…

4,5/5

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07/01/2022

Poèmes pour petits et grands (171)

Brasillach.jpgMon pays m'a fait mal

 

Mon pays m’a fait mal par ses routes trop pleines,

Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,

Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,

Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.

 

Mon pays m’a fait mal sous les sombres années,

Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,

Par son harassement et par sa destinée,

Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.

 

Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles jeux,

Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,

Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,

Par ses liens tranchés d’un ciseau trop léger.

 

Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,

Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,

Ses prisonniers parqués entre les barbelés,

Et tous ceux qui sont loin et qu’on ne connaît plus.

 

Mon pays m’a fait mal par ses villes en flammes,

Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,

Mon pays m’a fait mal dans son corps et son âme,

Sous les carcans de fer dont il était lié.

 

Mon pays m’a fait mal par toute sa jeunesse

Sous des draps étrangers jetée aux quatre vents,

Perdant son jeune sang pour tenir les promesses

Dont ceux qui les faisaient restaient insouciants,

 

Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées

Par ses fusils levés à l'épaule des frères,

Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées

Le prix des reniements au plus juste salaire.

 

Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,

Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,

Mon pays m’a fait mal par le sang qui le lave,

Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ?



(Robert Brasillach)

09:01 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/01/2022

Mougeons, moutruches et muselières (122)

ordonnance.jpg

08:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2022

Pensées plus ou moins correctes (252)

La Boétie.jpgTYRAN

« Je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a de pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer. »

(Etienne de La Boétie)

« Quiconque est plus sévère que les lois est un tyran. »

(Vauvenargues)

« Vous pensiez qu’il y avait des tyrans. Vous vous trompez, il n’y a que des esclaves. Là où nul n’obéit, personne ne commande. »

(Bellegarrigue)

TYRANNIE

« Là où il y a tyrannie, chacun est un maillon de la chaîne. »

(G. Illyes)

« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. »

(Montesquieu)

« Quand le peuple a peur du gouvernement, c’est de la tyrannie. Mais quand le gouvernement a peur du peuple, c’est la liberté. »

(Thomas Jefferson)

08:35 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2022

Un président ne devrais pas dire ça… (Gérard Davet & Fabrice Lhomme)

Un président ne devrait pas….jpgQue reste-t-il du quinquennat de François Hollande ? Fut-il vraiment le président le plus impopulaire, le plus calamiteux et le plus insignifiant de la Ve République ? Frais émoulu de l’ENA, il fut d’abord auditeur à la Cour des Comptes, puis chargé de mission à l’Elysée pour son idole François Mitterrand. Elu député de Corrèze en 1988, il fut battu en 1993. Maire de Tulle puis président du Conseil Général, il s’épanouit comme petit potentat local. Il se plaça d’abord dans le sillage de Jacques Delors puis dans celui de Jospin qui l’imposa comme premier secrétaire du PS. En 2006, Ségolène Royal lui brûla la politesse en se déclarant candidate à l’élection présidentielle. Trop commun, trop mou, trop terne, en mars 2011, il ne rassembla que 3% des votes à la primaire socialiste, alors que DSK caracolait en tête. Survint le scandale du Sofitel de New-York. Hollande se relança alors dans la campagne. Discours du Bourget, (« Mon ennemi, c’est la finance ! »). Victoire contre Sarkozy et accession à la magistrature suprême. « Il ne trouve que je suis président », dit-il comme s’il n’en revenait toujours pas ou comme s’il avait conscience de ses limites et de celles de son pouvoir. Et voilà celui que ses adversaires surnommaient Flanby, Pépère ou Culbuto embarqué dans cinq années de crise économique, d’horreur terroriste, d’avancées sociétales discutables, d’augmentation d’impôts, de recul de la démocratie, d’opérations militaires en Afrique et de déliquescence de la gauche. Mais il aura quand même goûté à « la drogue ultime, le pouvoir suprême ». « J’aurais vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu », avoue-t-il, satisfait de son bilan.

Quel pensum, la lecture de ce gros pavé de 720 pages tout rempli de politique politicienne, de politicaillerie, de négociations de boutiquiers, de petites manœuvres sans grand intérêt pour l’Histoire. Le lecteur qui attendait des scoops, des révélations fracassantes, de grands coups de projecteurs dans les coulisses du pouvoir en sera pour ses frais. Il n’apprendra quasiment rien qu’il ne sache déjà si ce n’est que Poutine aurait prévenu Hollande que la Grèce avait demandé à la Russie de lui imprimer des drachmes lors de la crise et qu’Hollande se teignait pas les cheveux. L’affaire du mariage pour tous avec ses manifestations monstres à Paris et dans tout le pays est à peine évoquée et juste pour dire combien Christiane Taubira fut efficace et courageuse. Tous les scandales qui entachèrent le quinquennat sont minimisés : Cahuzac n’a eu qu’un « petit souci fiscal », Aquilino Morelle « s’est pris les pieds dans une boîte de cirage », Thomas Thévenoud « était allergique aux impôts », sans parler de Kader Arif, Faouzi Lamdaoui et de quelques autres indélicats. Les deux journalistes du « Monde » auraient pu en apprendre bien plus lors de ces dizaines d’heures d’entretien, répartis sur quatre années et demi et 61 séances. Ils n’en ressortent qu’une tentative ridicule de donner une absolution et presque un satisfécit à un personnage qui abaissa encore plus que son prédécesseur la fonction présidentielle et ne réalisa même pas qu’avec ses dénis de réalité et son manque de respect de la volonté populaire, il ouvrait la route à toutes les dérives autoritaires de son successeur. Rien à garder de ce bouquin, excepté l’anaphore finale en forme de coup de sabot de l’âne. (À lire dans les citations, pour le reste, on peut faire l’impasse.)

2,5/5

08:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

03/01/2022

Mougeons, moutruches et muselières (121)

Le magicien dose.jpg

08:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2022

Assoual (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

 

https://www.thebookedition.com/fr/assoual-p-377414.html

09:19 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)