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25/01/2024

Pensées plus ou moins correctes (326)

Jean Rochefort.jpgCALVAIRE

« On parle toujours du Boulevard des filles du Calvaire, mais jamais du calvaire des filles du boulevard. »

(Rochefort)

CAMP

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »

(Apocalypse de Jean)


CANIVEAU

« Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles. »

(Oscar Wilde)

CANNE

« Appuie-toi sur ta canne, non sur les autres gens. »

(Proverbe japonais)

CAPITALISME

« Le capitalisme veut communiser la consommation. C’est-à-dire qu’il faut la rendre égalitaire ; l’idée de standard ne veut pas dire autre chose. »

(Drieu La Rochelle)

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24/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (342)

Les moyens de les accueillir.jpg

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23/01/2024

La mafia d'Etat (Vincent Jauvert)

La mafia d'état.jpg« L’État a ses chasses gardées, ses réseaux occultes qui évoquent facilement une mafia », écrivait il y a près d’un demi-siècle Pierre Viansson-Ponté. On peut à juste titre se demander si cette situation de copinage et d’entre soi particulièrement malsaine ne serait pas pire aujourd’hui qu’hier. Cette mafia de grands commis de l’Etat, de hauts fonctionnaires et d’hommes politiques de haut niveau représente une caste de dignitaires hors sol qui ne songe qu’à défendre ses intérêts particuliers en se cooptant et en s’entraidant dans le but d’accroître pouvoir et revenus. Au fil de cet ouvrage, le lecteur découvrira nombre de grands commis de l’Etat qui bénéficient de retraites-chapeaux dépassant parfois le million d’euros par an… Des personnalités politiques qui jouissent de jetons de présence dans de grands groupes pouvant atteindre jusqu’à 250 000 € par an ; Des conseillers d’Etat, des inspecteurs des finances, des membres de la Cour des Comptes qui peuvent profiter d’émoluments pouvant atteindre 30 000 € par mois. Un seul exemple : Jean-Dominique Comolli privatise la Seita, ferme de nombreuses usines, fait perdre plus de 3000 emplois, fusionne ensuite avec les Tabaccaleras espagnoles tout en restant à son poste de président. Et quand le consortium est racheté par les Anglais, Comolli est recyclé chez Engie en dépit de sa gestion catastrophique contre l’avis d’Arnaud Montebourg alors ministre, puis chez Air France par la grâce d’Emmanuel Macron…

« La mafia d’État », troisième volet d’une trilogie (après « Les Intouchables », et « Les Voraces ») est une enquête d’investigation journalistique basée sur les témoignages de nombreuses personnalités et sur les chiffres officiels qui ne sont d’ailleurs disponibles que depuis peu (présidence Hollande) et ne concernent que le patrimoine des politiques, mais pas encore celui des hauts fonctionnaires. Le lecteur y découvrira tout un petit monde sélectionné dès les grandes écoles (ENA, Polytechnique, Sciences Po, Mines, Ponts et chaussées, etc.) qui investit les grands corps de l’Etat avec des salaires déjà très conséquents, se lance ensuite dans la carrière politique sans jamais démissionner, se recycle dans le monde des affaires et ne cesse de pratiquer nombre d’aller et retour entre ces trois univers. Ainsi a-t-on vu récemment un ancien premier ministre, Edouard Philippe, immédiatement recyclé chez Atos et son successeur Jean Castex en faire de même à la direction de la RATP. La liste est longue de ces profiteurs et pantouflards émargeant la plupart du temps dans la fourchette des 200 000 € par an. Quelques noms rencontrés au fil des pages de cet ouvrage : Guillaume Pépy, Florence Parly, Louis Schweitzer, Anne-Marie Idrac, Nicolas Bazire, Jean-Pierre Jouyet, Muriel Pénicaud, parmi des dizaines d’autres. En lisant cet ouvrage salutaire mais un peu déprimant quand même, on comprend pourquoi tous ces gens se retrouvent si loin du peuple, du réel et des difficultés quotidiennes des gens. Ces privilégiés, ces petits marquis de la République en rappellent étrangement d’autres. Subiront-ils le même sort ? On peut en douter. L’auteur conclut d’ailleurs par cette phrase quelque peu désabusée : « La mafia d’Etat, peut-être affaiblie par ces réformes, a donc encore de beaux jours devant elle. »

4/5

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22/01/2024

Les décroissants (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.thebookedition.com/fr/les-decroissants-p-3853...

 

Pour suivre l’actualité de l’auteur, retrouvez-le sur son site :

www.bernardviallet.fr

ou sur Facebook :

https://www.facebook.com/bernardvialletauteur/

08:54 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (341)

Bienvenue à Paris.jpg

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20/01/2024

Maurice et Malvina (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"

Ouvrage disponible version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

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19/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (340)

Evasion fiscale.jpg

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18/01/2024

De la société pharmaco-punitive au crédit social (Alexis Haupt)

De la société pharmaco-punitive.jpgUn pays où la population se méfie de ses médias et redoute la police n’est plus vraiment une démocratie. Les journalistes devraient avoir pour mission d’informer objectivement le peuple et non d’être de simples vecteurs d’une pensée unique virant à la propagande gouvernementale. La police devrait servir et protéger la population et certainement pas se comporter en garde prétorienne du pouvoir. Certains objecteront que nous sommes quand même en démocratie, car nous glissons de temps en temps un bulletin dans une urne. L’ennui, c’est que nous votons pour désigner des représentants, mais que nous n’avons aucun moyen de contrôle sur leurs décisions. Si celles-ci sont mauvaises et même contraires aux souhaits ou intérêts de la majorité comme on a pu s’en rendre compte tout au long de ces dernières années, elles passent quand même quitte à abuser d’un certain article dispensant le pouvoir de l’aval du parlement. Ainsi de reculs de la représentativité en grignotages des libertés fondamentales, glisse-t-on insensiblement dans une pure et simple tyrannie. Et le pire, c’est que beaucoup de gens n’en ont même pas conscience. « Elire des représentants sans pouvoir les révoquer revient à avoir le simple droit d’élire des maîtres », note Haupt.

« De la société pharmaco-punitive au crédit social » est un essai philosophique, politique et social de belle qualité, bien écrit sous forme de courtes démonstrations ou articles bien écrits qui peuvent se lire en diagonale. Et comme ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, tous plutôt convaincants les uns que les autres. Pour étayer ses démonstrations, Alexis Haupt se réfère entre autres à la sinistre expérience de Milgram sur la soumission à l’autorité ainsi qu’à l’œuvre de La Boétie qui avait déjà démonté le mécanisme de la servitude volontaire au temps de la Renaissance. Il est remarquable de constater qu’à plusieurs siècles de distance, les réactions des gens n’ont guère évolué sur ce plan. La tyrannie, sans doute plus « soft » (l’auteur la qualifie de « rose »), plus pernicieuse et encore plus efficace grâce au matraquage des médias, est toujours présente et l’esclave ne veut toujours pas reconnaître son état de servitude. Il la nie, il la réclame, il s’y complait parfois. Le lecteur remarquera qu’Alexis Haupt reprend aussi à son compte la brillante démonstration d’Etienne Chouard qui prouve la réalité du simulacre de démocratie dans lequel nous nous trouvons et promeut le référendum d’initiative citoyenne ainsi que les assemblées constituantes. Espérons que cet essai qui se lit comme un roman permettra à Alexis Haupt de toucher un plus grand public que celui de X Twitter où il diffuse des analyses nettement plus pertinentes que celles de nos pseudo-philosophes et vrais propagandistes plastronnant sur les plateaux télé pour diffuser leur pensée unique…

4,5/5

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17/01/2024

Poèmes pour petits et grands (245)

Grand corps malade.jpgJe connaissais pas Paris le matin

 

J’ai pris mon réveil de vitesse et ça c’est assez rare,

Je me suis levé sans lui sans stress, pourtant je m’étais couché tard,

J’ai mis Morphée à l’amende en plus dehors y a un pur temps,

Pas question que la vie m’attende, j’ai un rendez-vous important.

Ce matin mon tout petit dej' n’a pas vraiment la même odeur,

Ce matin mon parking tout gris n’a pas vraiment la même couleur,

Je sors pour une occasion spéciale que je ne dois pas rater,

Ce matin j’ai un rencard avec un moment de liberté.

C’est qu’après pas mal d’études et 4 ans de taf à plein temps,

Je me suis permis le luxe de m’offrir un peu de bon temps,

Plus d’horaires à respecter, finies les semaines de 40 heures,

Finies les journées enfermé, adieu la gueule des directeurs.

J’ai rendez-vous avec personne, à aucun endroit précis,

Et c’est bien ça qui cartonne écoute la suite de mon récit,

Aujourd’hui, j’ai rien à faire et pourtant je me suis levé tôt,

À mon ancienne vie d’affaires, j’ai posé un droit de véto.

C’est un parcours fait de virages, de mirages, j'ai pris de l’âge,

Je nage vers d’autres rivages, d’une vie tracée je serai pas un otage,

Un auteur de textes, après un point je tourne la page,

Pour apprécier demain et mettre les habitudes en cage.

Je sais pas où je vais aller je me laisse guider par mon instinct,

Fasciné par cette idée je kiffe tout seul c’est mon instant,

Le soleil me montre la direction, ne crois pas que j’enjolive,

C’est un moment plein d'émotion… Attends j’avale ma salive.

Je veux checker les éboueurs et aux pervenches rouler des pelles,

Y a du bon son dans la voiture quand j’arrive Porte de La Chapelle,

Alors je m’enfonce dans Paris comme si c’était la première fois,

Je découvre des paysages que j’ai pourtant vus 500 fois.

Je crois que mon lieu de rendez-vous sera cette table en terrasse,

Café-croissant-stylo-papier, ça y est tout est en place,

Je vois plein de gens autour de moi qui accélèrent le pas,

Ils sont pressés et je souris car moi je ne le suis pas.

Je connaissais pas Paris le matin et son printemps sur les pavés,

Ma vie redémarre pourtant on peut pas dire que j'en ai bavé,

La route est sinueuse, je veux être l’acteur de ses tournants,

C’est mon moment de liberté, je laisserai pas passer mon tour, non.

C’est un parcours fait de virages, de mirages, j’ai pris de l'âge,

Je nage vers d’autres rivages, d’une vie tracée je serai pas un otage,

Un auteur de textes, après un point je tourne la page,

Pour apprécier demain et mettre les habitudes en cage.

Puis je vois passer une charmante dans un beau petit tailleur,

Elle me regarde comme on regarde un beau petit chômeur,

Quand je la vois elle m'esquive et fait celle qui ne m'a pas calculé,

Je réalise avec plaisir que socialement j’ai basculé.

Il est lundi 10h et j’ai le droit de prendre mon temps,

Mon teint, mon ton sont du matin et y'a personne qui m’attend,

Y a tellement de soleil qu'y a que le ciment qui fleurit pas,

Il est lundi 11h et moi je traîne dans Ris-Pa.

Loin de moi l’envie de faire l’apologie de l’oisiveté,

Mais elle peut aider à se construire, laisse-moi cette naïveté,

Puis de toute façon j’ai mieux à faire que me balader dans Paname,

Dès demain je vois des enfants pour leur apprendre à faire du slam.

Je connaissais pas Paris le matin, voilà une chose de réparée,

Je sais pas trop ce qui m’attend, mais ce sera loin d’une vie carrée,

Moi j’ai choisi une voie chelou, on dirait presque une vie de bohème,

Mais je suis sûr que ça vaut le coup, moi j’ai choisi une vie de poèmes.

 

(Grand Corps Malade)

08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (339)

Un projet peut-être.jpg

09:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)