08/11/2025
La route étoilée (Poul Anderson)
Sur la planète Rendez-vous, la guilde des Marchands de l'Espace se réunit dans la Salle des Capitaines. L'heure est grave. Tous les participants sont inquiets. Plusieurs vaisseaux de commerce ont disparu corps et biens dans l'Espace à plusieurs reprises et sans explication valable. S'agissait-ils de simples accidents ou d'attentats occasionnés par des populations hostiles ? Certains font remarquer que de nombreuses planètes que l'on croyait vides de toute population autochtone ne l'étaient nullement et que l'on le découvrait parfois trop tard. Pour les humains nomades de l'espace, les rapports avec les « indigènes » doivent être clairs. Il ne doit pas y en avoir du tout. Et pourtant, un humain, Sean, est tombé amoureux d'Ilaloa, une belle indigène lorinyenne qui se considère comme libre et indépendante. Le jeune couple veut se marier, ce qui ne va pas de soi et n'est pas du tout accepté par Elof, le père de Sean. Ils parviennent cependant à se faire accepter dans l'équipage du « Peregrine », vaisseau marchand qui doit justement faire une tournée aux abords de la zone dangereuse…
« La route étoilée » est un roman de science-fiction de facture classique avec pour thème le voyage dans les étoiles qui plaisait tant à l'époque. Même si le style est fluide et l'histoire divertissante et agréable à lire, le lecteur ne peut s'empêcher de remarquer que toute cette histoire est terriblement datée et a fort mal vieilli. La première édition date en effet de 1959. Plus personne aujourd'hui n'écrit de cette façon et surtout ne s'imagine ce genre de futur. Tout est très (trop) américain. La conquête de l'Espace est une autre conquête de l'Ouest. Les autochtones sont de bons sauvages à la Jean-Jacques Rousseau. Ecologistes avant l'heure, ils respectent la nature alors que les humains ne songent qu'à l'exploiter et à en tirer profit. Ce sont des primitifs qui vivent dans la forêt, un peu des décalques de Peaux-Rouges du Far-West. L'histoire ne comporte que fort peu de rebondissements et sa fin est un brin décevante. L'ensemble donne l'impression de roman produit à la chaine et sans grande originalité. La SF américaine de l'époque était encore d'une grande naïveté sur les réelles perspectives de la science doublée d'une transposition dans le futur d'une réalité conquérante pour ne pas dire plus. Pas du toutle meilleur ouvrage du prolifique Anderson.
3/5
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07/11/2025
Poèmes pour petits et grands (310)
Irremplaçable
Si la note disait : « Ce n’est pas une note qui fait la musique »…
il n’y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait : « Ce n’est pas un mot qui peut faire une page »…
il n’y aurait pas de livre.
Si la pierre disait : « Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur »…
il n’y aurait ni maison, ni église, ni cathédrale.
Si la goutte d’eau disait : « Ce n’est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière »…
il n’y aurait pas d’océan.
Si le grain de blé disait : « Ce n’est pas un grain de blé qui peut commencer un champ »…
il n’y aurait pas de moisson.
Si l’homme disait : « Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité »…
il n’y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.
Comme la symphonie a besoin de chaque note,
Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
Comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau,
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
L’humanité toute entière a besoin de toi, là où tu es.
Et on pourrait ajouter avec ta joie, ton espérance, ta misère.
L’humanité toute entière a besoin de toi, car tu es unique
Aimé(e) de Dieu et donc irremplaçable.
(Michel Quoist)
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06/11/2025
Mougeons, moutruches et muselières (541)

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05/11/2025
Pensées plus ou moins correctes (390)
« Si tous les hommes savaient ce qu’ils disent les uns des autres, il n’y aurait pas quatre amis dans le monde. »
(Pascal)
DIRIGER
« Pour savoir qui vous dirige vraiment il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. »
(Voltaire)
« Celui qui se dirige lui-même se fait le disciple d’un sot. »
(St Bernard de Clairvaux)
DISCRETION
« La première règle est de parler avec vérité, la seconde est de parler avec discrétion. »
(Blaise Pascal)
« La discrétion est la seule vertu qui souffre l’excès, sans en souffrir. »
(Marcel Jouhandeau)
« La sincérité est de verre ; la discrétion est de diamant. »
(André Maurois)
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04/11/2025
Le quatrième mur (Sorj Chalendon)
En janvier 1974, Georges, 24 ans et Aurore, 22 ans, sa future compagne, font connaissance de Samuel Akounis, metteur en scène venu d'Athènes pour témoigner de la triste réalité de la dictature des colonels grecs devant un parterre d'étudiants de la faculté de Jussieu. Grec d'origine juive, Samuel a choisi la France comme refuge et terre d'accueil. Au théâtre Rébético d'Athènes, il a tenté de monter « Le père Ubu » d'Alfred Jarry, en faisant remplacer le nom de « Ubu » par celui de « Georgios », fine allusion au prénom du chef militaire de la junte, ce qui a fortement déplu au pouvoir et a valu à Samuel arrestation, tortures et déportation au camp d'Oropos. En 1983, Georges se retrouve avec lui à Tripoli, au nord du Liban, en plein conflit. En effet, Samuel a un projet fou : monter « Antigone » de Jean Anouilh sur la ligne de front et la faire jouer par des acteurs issus des différentes communautés en guerre les unes contre les autres. Antigone sera Palestinienne, Créon chrétien. Ils joueront avec des Druzes, des Sunnites, des Chiites, histoire de montrer au monde qu'une paix est possible…
« Le quatrième mur » est un roman d'une violence inouïe et dont la lecture ne laissera personne indemne. Les personnages sont tous très humains, très bien décrits avec leur présent, leur passé, les pesanteurs et préjugés de leurs différentes communautés. Tous finissent par faire face à des destins tragiques. Le Liban, état multi-ethnique, est multi-conflictuel. La haine est partout. Les milices se livrent une guerre sans merci. Et pour ne rien arranger, Tsahal écrase Beyrouth sous les bombes. Et la Syrie envoie ses chars d'assaut. Rarement lu un ouvrage aussi violent et aussi désespérant. La haine suinte de partout. Depuis le Quartier Latin où les groupuscules d'extrémistes de gauche et de droite règlent leurs comptes à coups de batte de base-ball ou de manches de pioche jusqu'au malheureux Liban où on égorge et on massacre allègrement hommes, femmes, vieillards et enfants. On savait que l'homme était un loup pour l'homme. Mais là, l'auteur semble nettement se complaire dans l'horreur et la barbarie. L'ouvrage est à déconseiller aux âmes sensibles et à tous ceux qui ont encore quelques illusions sur la nature humaine. Il laisse une impression amère et même écœurante. Pourtant, il a été couvert de récompenses et a même été adapté au cinéma.
2,5/5
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03/11/2025
Mougeons, moutruches et muselières (540)

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02/11/2025
Opération Baucent (Roman)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Operation-Baucent-Bernard-Viallet/d...
version ebook
https://www.amazon.fr/OPERATION-BAUCENT-Bernard-VIALLET-e...
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01/11/2025
La quiche fatale (M.C. Beaton)
À 53 ans, Agatha Raison décide subitement de quitter la société de communication qu'elle avait créée à Londres pour aller passer une paisible retraite dans son petit cottage niché dans un joli village des Costwolds, nommé Carsely. Pour arriver à se faire connaître et un peu accepter par les gens du cru, elle décide de participer à un concours de cuisine alors qu'elle n'y connait strictement rien. Comme elle doit présenter une quiche maison, elle en propose une venant d'un des meilleurs traiteurs de Londres. Mais comme prévu, son astuce est découverte et elle perd le concours. La gagnante reste la même depuis des années. Et pour ne rien arranger, fort déçue, elle ne reprend pas sa quiche. Le couple de juges, les Cummings-Browne, la ramènent chez eux. Sa femme partie, le mari en déguste une part chez lui. Il s'effondre derrière son canapé. La fameuse quiche était empoisonnée à la cigüe aquatique. Se retrouvant mêlée malgré elle à quelque chose de louche, mais que la police veut classer comme accident, Agatha Raison, persuadée qu'il s'agit d'un meurtre, décide de mener l'enquête de son côté…
« La quiche fatale » est un roman policier à succès, mettant en scène pour la première fois, la fameuse Agatha Raison, sorte Miss Marple de notre époque, cinquantenaire dynamique et célibataire endurcie un brin portée sur le gin. La prolifique romancière écossaise qui a sévi sous son nom (Marion Chesney) et divers pseudos, nous a gratifié de 30 autres épisodes, plus 6 co-écrits ! Ce genre de littérature de divertissement se lit aisément et plait beaucoup. Mais les personnages sont un brin caricaturaux et cependant bien pétris d'humanité. L'auteure ne manque ni d'humour ni de lucidité sur ses contemporains. L'ennui, c'est que cet ouvrage semble plus une chronique villageoise vivante et pleine de dialogues qu'une véritable intrigue policière style Agatha Christie avec nombreux suspects, fausses pistes et révélation finale surprenante. L'intrigue est assez simple pour ne pas dire simpliste et ne comporte que peu de rebondissements. Le lecteur devine aisément presque dès le début comment tout cela va se terminer, ce qui est un peu regrettable pour une histoire normalement basée sur le suspens. Il s'étonnera d'ailleurs d'un intérêt si marqué pour la cuisine et la boisson, évoquées quasiment à chaque chapitre.
3/5
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30/10/2025
Le cours du blé est en hausse (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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29/10/2025
Mougeons, moutruches et muselières (539)

09:16 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)














