10/12/2025
Filiation (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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09/12/2025
Mougeons, moutruches et muselières (552)

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08/12/2025
La momie sanglante (Charles Lucieto)
En 1924, un général anglais Sir Reginald Stakeston est assassiné au Caire par une bande de jeunes terroristes. Ce drame occasionne de grandes manifestations à Londres et une riposte diplomatique cinglante du gouvernement britannique. Craignant que ce crime demeure impuni, le ministre Stanley Carwin dépêche immédiatement l'agent James Nobody sur place avec les pleins pouvoirs pour mener l'enquête et retrouver les coupables. Les soupçons du détective se portent sur une association appelée « La momie sanglante ». Il observe aussi qu'à 39 années d'intervalle deux généraux de l'armée britannique, Gordon en 1884 et Stakeston en 1924 ont été assassinés de manière identique ou presque, le premier à Khartoum et le second au Caire. La mort de Gordon a permis à la Grande-Bretagne de s'emparer du Soudan au détriment de l'Egypte. Ce nouvel assassinat pourrait faire perdre à celle-ci sa très relative indépendance.
« La momie sanglante » est le cinquième épisode de la série des « Merveilleux exploits de James Nobody » sous titrée « Les coulisses de l'espionnage international ». Le lecteur est cette fois plongé dans l'Egypte de l'après première guerre mondiale. Elle y a participé en envoyant nombre de ses hommes se battre en Europe. En retour, elle espère secouer le joug britannique et rêve d'une réelle indépendance. Mais les Anglais ne l'entendent pas de cette oreille. Cette affaire d'assassinat a tout de l'opération sous faux drapeau doublée d'une jolie « psyop » permettant de mieux maintenir la tutelle. Comme quoi ces procédés sont vieux comme le monde, même s'ils nous semblent encore aujourd'hui étranges et même incroyables pour certains naïfs. Et Nobody (alias Lucieto, lui-même ancien agent secret) se révèle très en avance sur son temps. Un ouvrage court, agréable à lire, divertissant et également fort intéressant du point de vue historique. Que demander de plus ?
4,5/5
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07/12/2025
Poèmes pour petits et grands (313)
Le Sud
C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane
À l’Italie.
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c’est joli.
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d’un million d’années
Et toujours en été.
Il y a plein d’enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens.
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien.
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d’un million d’années
Et toujours en été.
Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre
On le sait bien.
On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c’est le destin.
Tant pis pour le Sud
C’était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d’un million d’années
Et toujours en été.
(Nino Ferrer)
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06/12/2025
Mougeons, moutruches et muselières (551)

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05/12/2025
Pensées plus ou moins correctes (393)
DOCTEUR
« C’est Dieu qui guérit mais c’est le docteur qui empoche les honoraires. »
(Benjamin Franklin)
DOGME
« Tout dogme est ridicule, funeste ; toute contrainte sur le dogme est abominable. »
(Voltaire)
DON
« Sans technique, un don n’est qu’une sale manie. »
(Georges Brassens)
DONNER
« Si tu as de nombreuses richesses, donne de ton bien. Si tu possèdes peu, donne de ton cœur. »
(Proverbe arabe)
« Tout ce que tu donnes t’appartient à jamais. Tout ce que tu gardes pour toi est perdu pour toujours. »
(Proverbe hindou)
« Il y a du plaisir à rencontrer les yeux de celui à qui l’on vient de donner. »
(La Bruyère)
« Qui donne ne doit jamais s’en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier. »
(Proverbe hébreu)
« Le plus important, ce n’est pas de donner dix francs dans la rue. C’est de regarder celui qui souffre avec un sourire. Pour qu’il voie qu’on l’a vu, lui qui est invisible. »
(Abbé Pierre)
« Quand je donne à manger aux pauvres, on dit que je suis un saint. Mais quand je demande pourquoi les pauvres n’ont rien à manger, on me traite de fauteur de troubles. »
(Dom Helder Camara)
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04/12/2025
Sortez de l'hypnose collective (Christian Tal Schaller)
L'auteur se présente lui-même de cette amusante manière : « Pour certains, je suis quelqu'un qui sonne le tocsin pour réveiller ses concitoyens et, pour d'autres, je suis un fou qui ose remettre en question les dogmes en vigueur, un renégat qui prétend par exemple que « l'Eglise médicale moderne » est inféodée aux multinationales pharmaceutiques et vaccinales et n'est pas au service de la santé des populations de la terre. » Il ajoute que son patronyme qui signifie « sonneur de cloches » en allemand a une double signification : soit alerteur, c'est-à-dire éveilleur, lanceur d'alerte, soit « sonné du village », c'est-à-dire fou, doux dingue, demeuré ou idiot du village. Chacun choisira en fonction de ses propres affinités. Lui-même jouera toute sa vie sur ces deux registres avec une certaine maestria d'ailleurs. Au cours de la cinquantaine d'années de pratique médicale holistique, en dehors des sentiers battus, il aimera souvent illustrer son propos de manière amusante, allant jusqu'à se déguiser en clown et autres personnages…
« Sortez de l'hypnose collective » est un essai portant sur toutes les façons dont dispose le système pour mentir, trafiquer la vérité et manipuler les esprits pour arriver à ses fins. En esprit libre, curieux et indépendant, il aborde une grande quantité de sujets sous un angle qui ne plaira sans doute pas à tout le monde et risque même de choquer les normies adeptes de la pensée unique, du « vu à la télé ». Ainsi nous annonce-t-il que l'on peut parfaitement vivre sans manger de viande, que les produits laitiers ne sont pas du tout « nos amis pour la vie », que les huiles et graisses hydrogénées sont dangereuses pour la santé, tout comme les produits hyper transformés ou la nourriture « industrielle » en général. Il tord le cou de nombre d'idées reçues comme le jeune dangereux pour la santé, comme le végétarisme qui causerait des carences ou comme la culture bio qui ne pourrait pas nourrir toute la planète. Tout y passe, les fours à micro-ondes, les poêles recouvertes de téflon, les engrais chimiques, les pesticides, les OGM, la pilule, les hormones, le sida, les adjuvants dans les vaccins (mercure, aluminium, formaldéhyde) responsables d'asthme, de troubles de l'attention ou d'apprentissage chez les enfants, sans oublier l'autisme qui frappe maintenant 1 enfant sur 87 (et zéro chez les Amishs qui ne les font jamais vacciner). Schaller parle même de sujets sans rapport direct avec la santé comme le pouvoir exorbitant des banques privées de fabriquer de l'argent à partir de rien et de s'octroyer des intérêts qui au fil des ans créent une dette exponentielle et impossible à rembourser. L'ouvrage part un peu dans tous les sens. On peut ne pas partager tous les points de vue de l'auteur (chamanisme par exemple) tout en appréciant les qualités du chercheur de vérité. La vraie science n'a-t-elle pas été le fruit de découvertes saugrenues et de remises en question permanentes ? À recommander aux esprits curieux et aux éveillés.
4/5
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03/12/2025
Mougeons, moutruches et muselières (550)

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02/12/2025
L'aéronaute embourbé (Témoignage)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Laeronaute-embourbe-Bernard-Viallet...
version ebook
https://www.amazon.fr/La%C3%A9ronaute-embourb%C3%A9-Berna...
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01/12/2025
Les deux étendards (Lucien Rebatet)
Michel Croz, fils de notaire, entre à 13 ans comme interne au collège privé de Saint Chély. En classe de seconde, il crée un petit hebdomadaire satirique, « Le sourire du Cloître » qui s'arrête au 5e numéro. Son meilleur ami s'appelle Guillaume. Il est fils d'avocat. Les deux « montent » à Paris pour suivre des études de philosophie alors qu'ils devraient faire du droit dans la bonne ville de Lyon. Ils y retrouvent un autre ami, Régis, qui est tenté par la vie religieuse et envisage de d'entrer chez les Jésuites après son service militaire. Mais Régis est aussi éperdument amoureux d'Anne-Marie et est aimé en retour. Cet amour est platonique. Ils se tiennent la main, s'isolent dans les montagnes, s'embrassent et se jurent fidélité éternelle. Et si Régis entre dans les ordres, Anne-Marie en fera autant en devenant religieuse. Mais quand Michel, qui trouve assez ridicule cette situation, se retrouve en présence d'Anne-Marie, il en tombe immédiatement amoureux. Mais est-ce réciproque ?
« Les deux étendards » est un roman sentimental interminable, un véritable pavé indigeste de 1236 pages qui semble avoir fort mal vieilli. Le lecteur s'y est intéressé à cause de l'engouement de certains pour ce titre qui serait rien moins qu'un chef d'œuvre. Engouement qui s'explique d'autant plus difficilement qu'il vient principalement du milieu droitier pour ne pas dire droitard. Michel qui n'est qu'un simple avatar de Rebatet ne cesse de déboulonner la religion catholique, d'en dénoncer toutes les hypocrisies. Il se montre anti-clérical et même radicalement anti-religion. Il déteste Barrès et Péguy et porte aux nues Proust et Gide. On sent qu'il est même très fortement influencé par le premier. L'ennui, c'est qu'il ne lui arrive pas à la cheville avec cette laborieuse introspection, ce pensum qui tombe des mains. Que d'exclamations, de soupirs, de longues descriptions d'états d'âme ! En dehors de cette petite histoire de triangle amoureux, il ne se passe pas grand-chose au long de toutes ces pages qui tournent à la logorrhée, à la diarrhée verbale sans grand intérêt. On n'arrive pas à entrer en empathie avec des personnages qui manquent de maturité, d'épaisseur humaine et même de réalité. Ils semblent ne s'agiter que pour illustrer les théories « socialistes » désuètes de l'auteur. Assez mauvaise expérience de lecture.
2,5/5
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