14/09/2025
Le courrier du Tsar (Charles Lucieto)
À Tsarskoïé-Sela, l'agent secret James Nobody rencontre le général Soyekoff, grand responsable de la sécurité de la famille impériale. Il se désole de voir les émeutes se succéder et le sang couler dans les rues. De plus, les conjurations visant à renverser le Tsar se multiplient. Certaines viennent même de l'entourage du monarque. Il en est à ne plus pouvoir faire confiance à personne. Il pense que seul Nobody pourrait sauver la situation. En effet, même Bieletzkoff, un des chefs de l'Okhrana (police secrète) serait compromis. Sans oublier le fameux Raspoutine dont personne ne sait vraiment pour qui il agit. On dit qu'il commanderait les forces obscures, alors que la cour est déjà partagée ou plutôt déchirée entre les slavophiles et les germanophiles. Au milieu de toutes ces intrigues, le tsar Nicolas se sent bien seul. Il n'a même pas de parti pour le soutenir. De plus, l'impératrice Alexandra n'est pas bien acceptée à cause de ses origines. Beaucoup la surnomment « Niemka », l'Allemande, la Boche… Pour pouvoir mener à bien son enquête qui consistera à empêcher un nouvel attentat, James Nobody obtient de Soyekoff d'être intégré aux « Courriers du Tsar » ainsi aura-t-il les coudées franches pour circuler à sa guise dans le palais.
« Le courrier du Tsar » est un roman d'espionnage tout à fait classique. C'est le deuxième titre de la série « Les merveilleux exploits de James Nobody ». C'est une histoire complète qui se lit facilement tant le style est fluide et tant le rythme de narration est soutenu. Comme dans les autres titres, l'espion anglais est d'une totale efficacité. C'est un observateur digne de Sherlock Holmes. Aucune énigme ne lui résiste. Les rebondissements et les surprises ne manquent pas. En plus du plaisir de lecture d'une aventure divertissante, le lecteur aura droit à une plongée dans le monde de la cour impériale qui vit ses derniers jours, se sent condamné et est prêt à toutes les compromissions en particulier avec l'Allemagne. Le portrait de Raspoutine n'est pas piqué des hannetons. Le personnage est dépeint comme halluciné, alcoolique et obsédé sexuel. Intéressant.
4/5
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13/09/2025
Mougeons, moutruches et muselières (524)
08:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2025
Le 36e satellite (Roman)
Ouvrage disponible version numérique
version papier et ebook
https://www.thebookedition.com/fr/le-36e-satellite-p-401338.html
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11/09/2025
Un drame au War Office (Charles Lucieto)
L'agent secret James Nobody est convoqué toutes affaires cessantes au Home Office par Sir Douglas Stewart, ministre de la guerre britannique. Celui-ci déplore que son secrétaire particulier vienne d'être retrouvé assassiné dans son bureau et que tous les plans directeurs de la défense aérienne du Royaume-Uni ainsi que les codes secrets permettant de communiquer avec les agents secrets à l'étranger aient été dérobés. Ces documents se trouvaient enfermés dans une armoire blindée dotée d'un verrouillage à code secret connu du ministre lui-même et de fort peu d'autres. Bizarrement, celle-ci a été ouverte puis forcée pour tromper Scotland Yard qui s'est retrouvé en premier sur les lieux, mais n'est arrivé à rien si ce n'est à brouiller toutes les pistes. Nobody commence à peine son enquête que déjà le cadavre du secrétaire est subtilisé et que les deux huissiers préposés à sa garde sont liquidés de deux balles dans la tête. Et très vite entre en scène, une certaine Jane Billingstone, espionne déjà repérée en Irlande et travaillant peut-être pour les Allemands…
« Un drame au War Office » est un roman d'espionnage de facture classique qui fait partie d'une série de douze volumes racontant « Les merveilleux exploits de James Nobody ». Heureusement chaque tome présente une histoire complète. Ce n'est donc ni une saga, ni un feuilleton à suivre épisode après épisode. Le style est très vivant, très fluide avec beaucoup de dialogues et donc fort agréable à lire même aujourd'hui. Publié en 1928, il est bien dans l'esprit de l'époque, plein de bons sentiments, de courage et de patriotisme. Il y a bien longtemps que l'on n'écrit plus ainsi. C'est donc amusant et divertissant de se plonger dans une aventure passionnante, bien ficelée et pleine de rebondissements. Cette série, oubliée aujourd'hui, rencontra un grand succès à l'époque avec plusieurs centaines de milliers d'exemplaires vendus. Cela demeure bien sûr un brin manichéen. Les méchants teutons le sont totalement et les gentils tous charmants et positifs. L'auteur devait être anglophile car tout repose sur l'amitié franco-britannique avec l'intervention particulièrement efficace d'un commissaire de police français, tout comme dans « Le dragon vert à sept têtes ». Celles et ceux qui lisent encore Gaston Leroux ou Maurice Leblanc apprécieront peut-être…
4/5
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10/09/2025
Toute la sagesse du monde (Nouvelle)
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09/09/2025
Mougeons, moutruches et muselières (523)
08:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2025
Les sept têtes du dragon vert (Charles Lucieto)
En septembre 1929, de retour de mission en Afrique, l'agent Teddy Legrand s'aperçoit que son pied à terre parisien a été visité et soigneusement fouillé dans ses moindres recoins. Pourtant rien n'a été dérobé. Il pense d'abord que si l'on s'intéresse autant à lui, c'est qu'il fut le premier espion français présent dans la maison Ipatiev à Ekaterinbourg, lieu de l'assassinat par les Bolcheviks du Tsar Nicolas II, de sa famille et de toute sa suite. Il dut se déguiser en pope pour pouvoir s'en approcher trois jours après le massacre. Teddy fut même un temps cuisinier de Koltchak, opposant notoire au régime léniniste. Mais, en fait, son « visiteur » n'est que son ami et complice James Nobody, agent de l'Intelligence Service britannique au sourire « pickwickien », qui enquête sur la possible falsification du dernier message griffonné sur un mur de la villa par la tsarine peu avant son exécution. Une mystérieuse inscription cachée sur une icône détenue par elle les lance sur la piste d'une organisation appelée « Dragon vert » qui serait responsable de nombre d'assassinats politiques et qui agirait en secret. En effet, avant d'être sous l'influence de Raspoutine, le couple impérial le fut sous celle d'un étrange médecin français, Maître Philippe. Quel fut réellement son rôle ? Faisait-il partie de la conspiration ? Et qui fut le véritable géniteur du tsarévitch ?
« Les sept têtes du dragon vert » est un roman d'espionnage relativement court et fort agréable à lire, le genre de texte distrayant qu'on ne produit plus de nos jours. Ses deux héros, Legrand et Nobody, font un peu penser à OSS 117 voire à James Bond avant l'heure. Ils ont le don de se retrouver dans des situations improbables et de toujours s'en sortir sans une égratignure et avec panache et élégance. Cette affaire démarre de façon assez palpitante et prometteuse. L'auteur promène le lecteur à divers endroits du globe comme par exemple le Phanar de Constantinople, haut lieu de l'orthodoxie avec ses popes aussi fiables qu'un âne qui recule. Les rebondissements ne manquent pas, tout comme l'arrivée de personnages haut en couleur dont on ne sait trop pour qui ils opèrent (un oligarque lituanien, une belle espionne russe, etc.) Dommage que le plaisir soit gâché par une fin ouverte. Aucune des énigmes soulevées ou des enquêtes entamées ne voit sa solution définitive. Cet ouvrage devait faire partie d'une série « La guerre des cerveaux » et être à lire comme un feuilleton. La suite dans le prochain numéro… (Quasi introuvable. Dommage.). Le lecteur se retrouve donc un peu frustré de devoir rester sur sa faim…
3/5
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07/09/2025
Poèmes pour petits et grands (304)
Le cantonnier du roi
Que m’a donné mon père,
Quand je suis né chez nous ?
Il m’a donné sa masse
Qu’est emmanchée de houx.
« Cantonnier, tu seras mon fils,
Cantonnier comme moi,
Cantonnier de père en fils,
Cantonnier du roi. »
Au moulin, à cheval, de l’amont à l'aval,
« Ah ! Que la route est longue ! »
Disent les cavaliers.
Elle est encore plus longue
Au pauvre cantonnier.
(Maurice Fombeure)
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06/09/2025
Mougeons, moutruches et muselières (522)
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05/09/2025
Pensées plus ou moins correctes (384)
DICTATURE
« La dictature c’est : « Ferme ta gueule ! » et la démocratie c’est : « Cause toujours ! »
(Coluche)
« La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie. Une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »
(Aldous Huxley)
« On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution ; on fait une révolution pour établir une dictature. »
(George Orwell)
DIEU
« Dans les livres, nous cherchons Dieu, dans la prière, nous le trouvons. La prière est la clé qui ouvre le cœur de Dieu »
(Padre Pio)
« Les hommes ont de moins en moins besoin de Dieu. Ils « sont » leur Dieu. Ils se posent de moins en moins de questions ; en tout cas, cela reste au niveau du réfrigérateur, de la voiture, du métier, des femmes. Ils en arrivent à se foutre de tout ce qui ne les touche pas personnellement : on en vient à un monde d’indifférents et de hargneux. »
(Georges Brassens)
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